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primes et des avances. En 1858, les prirnes furent portees
a fr. 562-50 et 750 francs, et le maximum des avances ä
1,500 francs, po.ur les habitations constridtes dans un rayon
d’un demi mille de certaines mines.
Comme les terrains acquis par 1’Association de prevoyance
ne se couvraient pas assez rapidement de constructions, le
Gouvernement se vit force, en 1860, de limiter le paiement
des primes et des avances ä ceux qui se decidaient ä
construire sur ces derniers terrains. Cependant, en 1864, il
fut oblige de se ddpartir de cette derniere mesure, en
accordant egalement l’avantage des primes et des avances
ä ceux qui construisaient a un quart de mille dune des mines
royales, en dehors meme des colonies; les primes furent en
meine temps portees a fr. 937-50 et 1,125 francs.
Dans le principe, les cites ouvrieres du bassin de
Saarbrück ne furent habitees que par les mineurs les plus
pauvres; on ne tarda pas a s’apercevoir que ces colonies
formaient des agglomerations de la population ouvriere la
moins dlevde dans l’echelle sociale, et Ton redouta, non
sans raison, les facheuses influences qui pouvaient en
rdsulter sur l’ensemble du personnel. L’Administration des
mines se irouva conduite, en consequence, a moddrer le
mouvement de colonisation plutöt qu’ä le favoriser. Elle tit
en sorte, notamment, que les ouvriers nouveaux venus se
partageassent entre les cites ouvrieres et les villages. Mais
ce but ne put etre atteint que pai>une concession de l’admi-
nistration des forets, qui voulut bien se dbpartir de sa