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rigueur, en admettant que des maisons fussent eonstruites 
& 75 metres des terrains boises. 
I/Etat se decida, de plus, eu 1865, a se substituer ä 
l’Association de prevoyance pour faire, corame en Silesie, 
des avances saus interets selevant jusqua 1,500 f'rancs, et 
remboursables par annuites de 12 1/2 p. c. 
C’est sous l’influence de eette derniere mesure que, dans 
le bassin de Saarbrück, et de 1865 ä 1871, le nombre des 
maisons eonstruites par des raineurs a augmente de 903. 
11 fallut des lors enrayer le mouvement : il ne se presentait 
pas moins de cent dernandes a la fois, attirees par l’appät 
des primes et du pret sans interet, qui etait une nouveaute 
pour ee bassin houiller. Gelte Situation etait encore raena- 
cante sous un autre rapporl; comme on ne pouvait trouver 
assez d’ouvriers maconsdans le pays, le mode de construction 
n’eüt pas tarde a s’en ressentir, et il eilt fallu bientöt abaisser 
les loyers, au grand detriment des proprietaires eux-raemes. 
On examina alors s'il n’etait pas possihle de dimiauer 
le taux des primes; mais l’on ne put s’y resoudre, paroe 
que, dune pari, l’ouvrier inineur porteur d’un Capital de 
fr. 2,437-50 a 2,625 f'rancs (avance et prime) n’avait que 
juste la somrae necessaire pour constiaiire une maison 
convenable pour lui, sa famille et quelques locataires, et 
que, d’autre pari., l’ouvrier, oblige de chercher ailleurs des 
capitaux, eüt couru ä sa ruine; l’essai de n’accorder des 
primes et des avances qu’aux mineurs qui pouvaient jus- 
tifler d’un certain pecule ne röussit pas, car eile öloignait