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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE.
subir aux huiles brules, et cjui sont analogues a ceux que nous decrirons
plus loin ä propos da goudron de bouille, diminuent notablement le rende-
ment. 100 parties de bogbead fournissent environ 4o parlies de goudron
et i 2 kilogrammes d’huiles legeres propres a l’eclairage. Pour porter ce
rendement a i 8 p. o/o, on soumet lesbuiles brutes ä un traitement prea-
lablc a l’acide sulfurique, puis 4 la chaux hydratee, et on rectifie ensuite.
Les huiles legeres de bogbead renferment un grand nombre d’hydro-
carbures appartenant a diverses s6ries. On y rencontre les hydrocarbures
homologues de l’ethylene, des hydrures de la serie C n H 2n + 2 et des car-
burcs benzeniques. On utilise ces huiles legeres pour l’dclairage ou pour
l’extraclion de la benzine par les procedds qui seront decrits plus loin.
Quand les huiles legeres ont passe a la distillation, il est neeessaire de
maintenir les Serpentins a une temperature süffisante pour eviter la solidi-
fication de la parafline. Les huiles paraffindes, epurees par un traitement
convenable a l’acide sulfurique, puis a la chaux, laissent deposer de la
paraffine lorsqu’on les maintient a une hasse temperature.
Goudron de houille.
Le goudron de houille est produit aujourd’hui en quantites immenses,
soil qu’il resulle de la fabrication du gaz, dont il constitue un produit acces-
soire autrefois sans valeur, soit qu’on l’obtienne dans la fabrication ducoke
metallurgique. Cette fabrication se fait aujourd’hui sur une grande echelle,
gräce aux indications fournies par MM. Powels et Dubochet et par M. Knab.
On se sert de grands fours disposes de maniere que le goudron puisse etre
recueilli et que les gaz produits dans l’operation puissent servir au chauf-
fage de ces fours a coke. Les plus employds aujourd’hui sont les fours dits
beiges, generalement accouples au nombre de vingt-cinq. Le coke metal
lurgique ainsi produit est de bonne qualit4.
Le charbon de lerre fournit par la distillation de 4 ä 5 p. o/o de gou
dron. En raison de l’extension qu’a prise de nos jours cette Operation, la
production et l’exploitation du goudron ont pris un developpement consi-
derable.
L’Angleterre seule en produit de 120,000 ä 100,000 tonnes. La Bel-
gique 10,000 tonnes; la France de 3o,ooo ii 35,000 tonnes. La Com
pagnie parisienne de l’eclairage au gaz en reunit environ 20,000 tonnes
par an. M. Dehaynin en distille i4,ooo tonnes. Avant la creation des
nouvelles industries qui tircnt tant de richesses de ce produit autrefois
genant, le prix du goudron ne depassait pas 6 a 10 francs les 1.000 kilo-
grammos. Aujourd’hui, il vaut de 60 a 90 francs la tonne.
