MAT IE RES COLORANTES ARTIFICIELLES.
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CARBURES D’HYDROGENE DES HUILES Ä ANTHRACENE,
Points
il’übullilioo.
Acönaphtäne
Eluorene
Anthracene
Phenanthrene
Dihydrure d’anthracene
TeTrahydrure d’anthracene
Melhylanthrac6ne(paranaphtaline).
Pyrene
Ghrystae
Succistei'öne
ßitumene
Retene
C l4 H 10
G 11 H 10
C I4 H ,S
C U H 14
C I5 H 12
C I6 H'°
C I8 H 12
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Fels sont les nombreux corps qu’on a retires du goudron de liouille.
II est important de faire remarquer que la distribution de tous ces corps
dans les produits des divers fractionnements que Ton obtient dans la dis-
lillation du goudron, liuiles legeres, huiles lourdes, etc., n’est pas aussi
reguliere que nous 1 avons indique ici, et que pourrait le faire supposer la
consideration des points d’ebullition. On sait, en effct, que, lorsquc de tels
nielanges sont distilles, les separations ne selTectuent pas rigoureusement
suivant le degre de volatilile, les essences les plus volatiles entrainant des
produits qui le sont nioins, et que ces entrainements se font suivant les
valeurs des tensions partielles dans le nielange des vapeurs. Ainsi, pour
prendre un exemple, le cymene, qui ne bout qu a 180 degres, possede
neannioins, a 110 degres, une certaine (ension de vapeur. Une partie
de cet hydrocarbure doit donc passer avec le toluene bouillant ä 1 1 0 de
gres, d’oü il resulte que les essences legeres qu’on recueille avant 1 2 5 de
gres renfernient n(5cessairement des produits ä points d’dbullilion beau-
coup plus eleves. Dun aulrc cöte, ces derniers produits retiennent des
corps plus volatils.
Parmi tous les corps que nous venons d’eninnerer, les plus importants
sont la benzine et ses honiologues, qu’on designe souvent sous le nom de
carbures benzeniques, ensuite le phenol, la naphtaline et l’anlhracene.
Tous les goudrons de bouillc ne renfernient pas ces divers corps dans les
niemes proportions. Suivant la nature du charbon qui a ete soumis ä la
distillalion, et suivant le procedd employ^ pour faire cette Operation, les
goudrons fournissent des proportions variables d’huiles legeres, d’huiles
lourdes, dans lesquelles les principes enumöres plus haut abondent plus
011 moins.
Sans vouloir citer ici de nombreuses analyses de goudron, nous don-
nerons cellcs qui ont ete publiees par M. C. Calvert, auquel l’industrie