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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome V

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MATIERES COLORANTES ARTIFIGIELLES. 
siblement depuis que les dernieres huiles qui resultent de sa distillation 
sont employees pour la preparalion de l’anthracene, et aussi par suite de 
la necessite de preparer des alcaloides purs dont l’emploi est reclame par 
certaines industries. Rappeions hrievement comment s’execute la distilla 
tion du goudron. Comme ce produit retient en Suspension une certaine 
quantitd des eaux ammoniacales avec lesquelles il s’est condens6, et que 
la Vaporisation de cette eau interposee pendant l’operation donnerait lieu 
a des boursouflements dangereux, il est necessaire d’en priver le goudron 
avant de le distiller. 
Cette dhhydratation s’effectue en chauffant lentement le goudron a 80 
ou 90 degres, dans de grandes chaudieres en töle, a double fond, oit l’on 
fait arriver de la vapeur d’eau. Dans ces conditions, le goudron fluidifie 
monte a la surfacc, et, au bout de vingt ou trcnte heures, la Separation est 
assez complete pour qu’on puisse soutirer, au moyen d’un robinet de vi- 
dange, l’eau qui s’est rassembl^e ä la partie inferieure de la chaudiere. Le 
goudron encore chaud est port^ de lä dans les chaudieres ou doit s’op^rer 
la dishllation. 
Cette Operation s’cx^cute dans des chaudieres en tole forte, cylindriques 
et ä fond concave. Le fond, plus exposd que les parois, est renforcA Les 
chaudieres, d’une capacite de 20 ä 3o inetres cubes, sont rangdes en bat- 
terie dans un four en magonnerie. Elles sont placdes horizontalement avec 
une legere inclinaison du cote du robinet de vidange. Chacune d’elles re- 
pose sur une voute en briques qui la ]irotege contre l’action directe de la 
flamme. Les gaz de la combustion, apres avoir piimitrd dans des carneaux 
superposes, arrivent au contact de la chaudiere dont ils chauflent la par 
tie infdrieure seulement. A mesure que le niveau du goudron y descend, 
on bouche les carneaux sup^rieurs de maniere a ne pas surchauffer les 
parois. Dans certaines usines, les chaudieres sont chauffdes a feu nu. 
En Angleterre, quelques distillateurs ont muni leurs chaudieres d’agitateurs 
mecaniques, dans le but de pr^venir la surchauffe, lorsque l’operation est 
pouss^e tres-loin pour la produclion de l’anthracene. A la partie supe- 
rieure, les chaudieres sont munies d’un trou d’homme qui serta les cliar- 
ger et a les nettoyer. Elles sont surmontees d’un chapiteau qui livre pas- 
sage aux vapeurs, et qui communique par de longs tubes avec plusieurs 
Serpentins refrig^rants oü se condensent les vapeurs. A la base du cha 
piteau regne une gorge qui recoit le liquide condensd sur les parois; des 
tuyaux d^versent directement ce liquide dans les Serpentins. 
Les produits condenses coulent dans des röcipients. A l’aide de robinets 
convenablement places, l’ouvrier peut faire changer le cours des va 
peurs et les diriger ä volonte dans tel ou tel Serpentin, disposition qui
	        
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