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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome V

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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
les procedes ordinaires. Apres dessiccation, on expose ie tissu imprime, 
dans les chambres d’oxydation, ö une temperature comprise entre 20 et 
3o degrös. 
Le noir se devcloppe sous la double influence des agents d’oxydation et 
de T air sur l’aniline. Au bout de vingt-quatre heures, on lave. 
La reaclion qui donne naissance au noir dans ces conditions n’est pas 
parfaitement ölucidee, raais on connait le röle que joue le sulfure de cuivre. 
II s’oxyde de maniere ä se convertir en sulfate, et celui-ci se reduit de 
nouveau en sulfure en oxydant l’aniline. L’agent d’oxydation est le cblorate 
de potassium, qui se decompose par l’action de l’acide ehlorbydrique du 
chlorhydrate d’aniline. Cet acide devient libre par suite de l’oxydation de 
l’aniline, des que laredction est mise en train. Et le concours de l’air n’est 
pas inutile pour produire cette oxydation, et, par suite, cette mise en train. 
Mais on voit que le sulfate de cuivre ne prend naissance que sur le tissu 
lui-meme et pour se detruire aussitöt : il ne peut donc exercer aucune 
influence fächeuse sur les raeles et sur les rouleaux en acier et en fer dont 
on se sert en impression. On voit aussi que le nielange ne devient pas 
sensiblement acide, car l’acide chlorhydrique mis en liberte par suite de 
l’oxydation de l’aniline agit saus cesse sur le cblorate de pofasse. C’est la 
un avantage marquö, car l’acide libre que renfermait le me lange employe 
par M. Lightfoot affaiblissait sensiblement la fibre textile. Quoi qu’il en soit, 
le noir ainsi obtenu est parfaitement insoluble, et se fixe comme tel sur 
la fibre du tissu. D’apres les experiences de MM. Ch. Lauth et Rosenstiehl, 
le cuivre semblerait 4tre un element essentiel du noir d’aniline. 
Diverses autres recettes pour la production du noir d’aniline ont ötö 
indiquees par MM. Paraf, Rosenstiehl, C. Koechlin. Nous renvoyons a 
cet egard au Rapport de 1867. 
Rappelons seulement que M. C. Koechlin a propose une recette dans 
laquelle le sulfure de cuivre de M. Lauth est remplace par le ferrocyanure 
de potassium. Ce sei nous parait jouer un röle analogue a celui du sulfure 
de cuivre. 11 s’oxyde sous l’influence de l’acide chlorhydrique et du clilo- 
rate de potasse pour devenir ferricyanure (prussiate rouge), et celui-ci a 
son tour oxyde l’aniline pour produire du noir. 
Sauf quelques niodifications de detail qui ont pu etre introduites par 
quelques fabricants, la recette de M. Cb. Lauth est encore employöe dans 
ce qu’elle a d’essentiel. On a pu rendre la couleur d’application plus ou 
moins intense, plus ou moins acide, mais le principe de la möthode est 
demeure le meme. De fait, le noir d’aniline est devenu la couleur d’appli 
cation la plus employee et rend des Services de premier ordre aux impri- 
meurs.
	        
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