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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome V

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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
bien developper ce noir sur des fibres prealablement iinpregnees d’un corps 
oxydant, et plongees ensuite dans un bain renfemiant de l’aniline. 
Pour rendre le noir soluble, on pourrait essayer dele traiter par I’acide 
sulfurique, de maniere ä former des acides sulfo-corijugues, comme on le 
fait avcc ies bleus d’aniline insolubles, on avec les bleus de diphenylamine. 
Cet essai et d’autres que l’on pourrait tenter dans le meine sens ne pa- 
raissent pas devoir aboutir. II est dans la nature du noir d’aniline d’etre 
insoluble, et ses qualit^s sont fond^es sur rette insolubilite meme. II parait 
donc difficile de le rendre soluble sans le denaturer. C’est du moins l’opi- 
nion de M. Ch. Lauth. Pour l’appliquer en teinture, ce chimiste s’etait 
engage dans une autre voie qui lui parut plus rationnelle. II a conseille de 
deposer sur la fibre du peroxyde de rnanganese et de la plonger ensuite dans 
une dissolution anilique. On s’est servi de ce proced6; niais les teinturiers 
ont fini par y renoncer a cause de la dilTiculte de fixer du bistre sur la fibre. 
Nous croyons savoir que le procede actuellement employe dans quelques 
ateliers consiste ä impregner la fibre d’un melange analogue a celui qui 
sert pour l’impression, et a effectuer l’oxydalion cn vases clos, dans des 
tambours mobiles autour de leur axe et chauffes ä 3o ou ho degres. Le 
mouvement de rotation fait retomber sans cesse les fils les uns sur les 
autres, et pennet au liquide impregnant de se distribuer uniforrnement 
dans la inasse, et, par consequent, d’effectuer une teinture unie, ce qui 
est important. Entre les mains de quelques fabricants habiles, ce procede, 
delicat en lui-meme, donne n&inmoins de bons resultats. 
S 12. 
BRÜNS D’ANILINE ET DE PHELYLENE- DIAMINE. 
BRÜN D’ANILINE. 
On connait plusieurs rnatieres colorantes derivees de l’aniline et colo- 
rant les fibres textiles enbrun, en marron, en grenat. La premiere a ete 
signalee par M. Perkin en 1863; c’est un produit secondaire de la reac- 
tion qui donne naissance ä la mauveine (page 198). Peu de temps 
apres, MM. Girard et de Laire ont obtenu une coulcur brune en faisant 
reaijir un sei d’aniline sur un sei de rosaniline, le chlorhydrate par 
exemple, ä une teniperature de 2/10 degres. Ils portent ä cette tempe- 
rature un melange (le h parties en poids de chlorhydrate d’aniline et de 
1 partie de chlorhydrate de rosaniline, et maintiennentle tout sen ebul-
	        
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