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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE.
thracene dnns l’acide sulfurique, et on ajoute a la solution, non du bichro-
mate de potassium, mais de l’acide chromique. Celui-ci se rtSduit a l’etat
d’oxyde de chrome, lequel se combine avec l’acide sulfurique. La reaction
terminee, on ajoute de l’eau : l’anthraquinone insoluble se precipite et esl
purifiee comine il a <ite dit plus haut. La solution aride renferme du Sul
fate de chrome et peut servir ä la regeneration du bichromate. Pour cela,
on enleve l’exces d’acide sulfurique en ajoutant une certaine proportion de
cliaux. On separe le sulfate de chaux par le filtre et on precipite la solu
tion de sulfate de chrome par un exces de chaux : il se forme un precipite
d’oxyde de chrome et de sulfate de chaux qui reste mele a un exces de
chaux. On le recueille, on le sechc et on le passe dans un four a reverbere
ä longue flamme oxydante : il se forme du chromate de chaux qu’on con-
vertit en chromate de potassium par double decomposition.
Le rendement en alizarine et les qualites de ce produit dependent beau-
coup du degrti de purete de l’anthraquinone employee. On la purifie ge-
neralement par Sublimation, mais on a indique divers autres procedes de
purification, tels que le traitement par les alcalis, par les huiles de pe-
trole legeres, par l’alcool et meme par l’acide nitrique concentrtb
A l’etat de purete, l’anthraquinone cristallise en magnifiques aiguilles
jaunes. Elle fond £1973 degres et se laisse sublimer sans allO’ation.
S 2. Transformation de l’anlhraquinone en acide anthraquino-disulfureux.
Pour realiser cette transformation, on chaulle l’anthraquinone avec de
l’acide sulfurique concentre. L’op6ration s’execute dans des vases de fonte
doubl es de plomh, ou de fonte 4maillee, capables de resister a l’action
de l’acide concentre et chaud. Ce sont des especes de chaudieres qui sont
placees dans une enveloppe et dont les hords sont drcsses et rives sur ceux
du vase servant d’enveloppe. L’intervalle entre les deux chaudieres est
rempli d’huile. Les chaudieres ou s’accomplit la reaction sont munies d un
couvercle qui regoit lui-meme une sorte de cheminee destinee a livrer pas-
sage aux vapeurs acides et au gaz sulfureux qui se degagc en ahondance.
Dans ces chaudieres on introduit, pour 1 partie d’anthraquinone, environ
3 parties d’acide sulfurique concentre (densite i ,848).
On chauffe a 260 degres, et l’on maintient cette temperature jusqu a ce
qu’une petite quantite de liquide, pr^levee sur la masse, se dissolve com-
pletement dans l’eau 1 . On laisse alors refroidir, puis on etend d’eau. 11
1 A cette temperature elevee, ou est expose a perdrc une cerlaine quantite d’anlliraquinone
par Sublimation. On a cherche a remedier a cet inconvenient en remplacant l’acide sulfurique or-
dinaire par Tacide fumant, qui se combine plus facilement, et a une tomperalure moins elevee, a