ALGER1E.
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tant ceux de l’annee 1870; ils comprennent ä la fois le resultat des cul-
tureseuropeenncs et indigenes, et, comrne on peut le voir, ils serapprochent
beaucoup des premiers.
Ule dm* 916,8/17 hectares. 5,510,174 liectol.
Ble lendre 4o,o64 336,027
Orge 1,946,721 11,371,347
Avoine 4,46o 61,791
Mais 18,216 210,4o5
Sorgho 14,117 237,516
Totau.y 2,942,425 17,727,260
L’annee 1879 a ete tout aussi favorable. 1873 l’a ete beaucoup moins.
Depuis la legislation de 1851, qui a ouvert les inarcbes de la raetro-
[>ole aux produits de I’Algeric, notre colonie a repris cn grande partie son
ancienne tradition de fournisseur de grain de l’Europe. Ses exportations,
limitees d’abord a la France, se sont etendues aux marches de l’Angleterre,
de la Belgique, de l’Espagne et de l’Italie, a l’egard desquels eile se trouve
dans des conditions de placement relativement avantageuses, a raison de
son moindre eloignement, de la precocite de ses r&oltes, et cnfin de la
qualite de ses grains et des usages speciaux pour lesquels ils ont une apti-
tude particuliere. Sonnue toute, de 1853 a 1862 inclusivement, soit en
onze annecs, l’Algerie a exporte :
Hectolitres de bM 5,541,455
Hectolitres d’orge 2,630,922
Ue i8G3 ä 1879 inclus, soit pendant dix annees :
Quintaux de ble 3,866,019
Quintaux d’orge 3,027,301
En 187a, l’cxportation a atteinl les chilTres de i,t35,a8q quintaux de
ble et G3o,763 quintaux d’orge.
FOURRAGES.
A part quelques prairies artificiellcs qui appartiennent aux exploita-
tions europeenncs, les fourrages ne sont l’objet d’aucune culture en Alge-
rie; celle terre gtinGreuse les produit spontanemenl et avec une abondance
extraordinaire. Le cultivateur n’a d’autre [»eine ijue de los couper et de
les faire sicher; cette dernierc Operation se fait toujours avec la plus grande