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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome V

MONUMENTS IIISTORIQUES. ‘■2hl 
Commission avait ä regier la reparlition dans les premieres annees, les 
ressources mises ä sa disposition ne suffiraient pas a subvenir aux de- 
penses les plus urgentes sans le concours des administralions locales, 
concours qui est presque toujours demande coinme condition de la Sub 
vention accordee par le Ministre, toutes les fois que la Situation de la 
commune bii pennet de contribuer h la depense. 
Quand il s’agit de propriel^s du domaine national, les depenscs sonl 
exclusivement ä la charge de l’Etat et sont partag^es entre l’administration 
sup<irieure ä laquelle est affecte l’edifice et le Service des monuments his- 
toriques; mais lorsque, au contraire, les edifices sont des proprietes com- 
munales ou departementales, la commune ou le departement, dont les 
ressources locales ne sont pas, la plupart du temps, en rapport avec l’im- 
portance des travaux a entreprendre, reclame le concours de l’adminis 
tration superieure, qui, sur l’avis de la Commission des monuments his- 
toriques, alloue une Subvention bas^e sur l’importance des reparalions ä 
executer et sur l’interet que presente le monument, et se rtiserve la haute 
direction des travaux, lout en mettant comme condition premiere a ce 
concours l’obligation pour la commune ou le departement de participer a 
la depense dans la proportion des ressources dont dispose l’administration 
locale. 
Hätons-nous d’ajouter que cette participation faitbien rarement defaut, 
et que presque toutes les coinmunes s’associent avec empressement ä 
l’ex&ution des travaux, dont eiles comprennent l’imporlance. II resulte 
de cet etat de cboses une sorte de contrat entre l’administration centrale 
et les administralions communales, contrat qui est la premiere condition 
de la prosperite des ateliers et de la bonne execulion des travaux, et dont 
l’efTet est de porter la somme des fonds disponibles annuellement, pour 
la restauration des monuments historiques, a un chiffre ä peu pres triple 
de celui inscrit pour ce Service au budget de J’Etat, tout en laissanta l’ad 
ministration superieure son action immediate sur tous les edifices classes, 
la direction absolue des travaux et la repartition des credits disponibles 
en proportion des besoins les plus urgents. 
Nous avons dit plus baut quelles modestes ressources avait a sa dispo 
sition, lors de son debut, la Commission des monuments historiques, pour 
faire lace aux besoins des edifices ä la Conservation desquels eile prenait 
la charge de veiller. II importe de faire connaitre les resultats ohtenus des 
cette premiere p^riode de son existence. 
Dans un rapport en date du 28 fevrier 1848, M. Merimee, inspecteur 
general, rendait compte au Ministre de l’interieur de la Situation des mo 
numents historiques de la France, et appelait son attention sur 1’insuHi-
	        
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