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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome V

MONUMENTS H1STOR1QUES. 291 
echancrurcs, avait reviitu le premier rang d’arcades, cacliait de graves 
deteriorations qu’il toit egalement indispensable de faire disparaitre. Les 
roues des voitures et les pieds des animaux avaient profondement entarmi 
l’extrados des voutes, dont les claveaux etaient disjoints et ronges par les 
infdtrations. Ces voussoirs et les mafonneries qui les recouvraient furent 
remplaces et prot^ges, comme ä IMtage superieur, par un dallage ä grand 
appareil. 
La restauration des deux premiers etages fut completee par la recons- 
truction du mur qui reliait autrefois, du cote sud, la dixieme arcade au 
rocher, et par le retablissement des corniches dont il n’existait plus que 
des fragments. 
Au troisieme etage, on reconstruisit les voutes de plusieurs arcades, dont 
les voussoirs, depuis longtemps ruines, menafaient de s’ecrouler. Lesmurs 
de la cuvette, construits en moellons piques, furent egalement repris, 
leurs breches furent bouchees et recouvertes d’une assise de pierre se 
reliant ä celle qui sert de couronnement a l’edifice. L’ancien radier avait 
peu souffert; quelques raccords ont suffi pour le remettre en etat. Seule, 
l’extremit^ sud du canal, depourvue de Couverture et exposee aux intem- 
peries, a du etre refaite dans une assez grande etendue. 
Enfin les abords de l’edifice ont etö amelioriis; des pentes douces et r^- 
gulieres en ont rendu l’acces moins penible. De ce cot^ encore, le pont du 
Gard etait expose ä des degradations dont il a fallu le preserver. Les eaux 
de la route, n’ayant pas d’^coulement süffisant, se repandaient sur les 
couvertures du premier rang d’arcades, et, trouvant un passage äla jonc- 
tion des deux constructions, atteignaient ainsi l’aqueduc. Un large cani- 
veau en beton, d’unc longueur de 172 metres, protege par un troltoir et 
des bornes, a 4t4 etabli sur le pont moderne; il recoit et rejette au loin 
toutes les eaux, et detache par une ligne heureuse les deux monuments, 
qui paraissaient soudds Tun a l’autre. 
Les demolitions necessitees par ces reprises n’ont amene aucune decou- 
verte. Cependant un detail de la construclion antique a pu etre elairci : 
on a retrouve des queues d’aronde en chene qui reunissaient les pierres entre 
elles. Quant aux crampons qui souvent remplissaient le meme office, on 
n’en a d&ouvert aucune trace, quoique plusieurs clous en fer aient etd 
retrouves en parfaite Conservation. 
Tels sont, en r^sum^, les travaux de cette reslauration, la plus consi- 
derable dont le pont du Gard eut encore eite l’objet. Commencds en 1855, 
ils etaient entierement termines a la fin de 18 58, malgre des obtacles qui 
semblaicnt insurmontables. La gravite des degradations en pr^sence des- 
quclles on sc trouva des le debul de la Campagne, les proportions colos- 
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