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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome V

MONUMENTS HISTOIUQUES. 301 
dimensions, etant asscz considerables, permettraient de placer les frag- 
menls d’une maniere plus avantageuse que dans le musee actuel, ou ds 
commencent a etre trop entasses. Chaque fouillc qu’on fait a Vienne ame- 
nant la decouverte de nouveaux objets d’art, il est necessaire de reserver 
dans le musee des ernplacements pour les decouvertes futures. 
La face laterale nord est masquee par une construction en appentis 
faite depuis peu d’annees pour agrandir les ateliers; celte construction 
disparaitrait saus obstacle et augmenterait l’espace au devant de 1 une des 
entrees du musee que j’etablirais de ce cöte. Cette facacle, regardant une 
place plantee d’arbres, serait dun meilleur aspect que celle occidentale, 
qui cst resserree de tous cotes par de mauvaises maisons. 
Pour donner ä la nouvelle enlree laterale un aspect convenable, je 
propose de transporter une porte qui est aujourd’bui a Notre-Dame-de- 
l’ile, ancien couvent situe ä environ h kilometres de Vienne. Ce couvent, 
en ruines, est aujourd’hui occupd par une ferme; l’eglise appartient a 
l’hospice de la ville, et la portion qui renfcrme la porte en question est ä 
un particulicr. Cetle porte, servant aujourd’hui a communiquer dune 
dtable ä une grange ,se trouve exposee a des dcigradations journalieres. 
Ne tenant a aucune porlion interessante de cet edilice, eile peut sans in- 
convenient elre enlevee de l’emplacement quelle occupe. Je suppose que, 
moyennant une legere indeninite , le proprietaire actuel cedera cettc porte. 
La petite chapelle Notre-Dame, qui est probablement du xi° siede, a la 
forme d’une croix grecque; l’intersection desbranches forme un carre cou- 
ronne par une coupole octogone supportee par quatre trompes. Les murs 
de ce pelil edifice sont aujourd’hui badigeonnes; mais, sous cette couche, 
on trouve des peintures du xv° siede qui olTrent assez d interet. (.ctte clia- 
pelle pourrait etrc reservee au depot des objels du moyen age, qui sont 
en general d’un moins gros volume que les fragments romains. 
Dcux maisons existent encore entre les grands contre-forts du clocbei 
et n’appartiennent point a la fabrique de Saint-Maurice; je ne suppose 
pas qu’eiles valent plus de 8,ooo a 10,000 francs. ^ 
Les travaux portds au devis pour la restauration de cette eglise n’etant 
pas tous urgents, on pourrait, apres avoir mis l’interieur cn bon etat, ins- 
taller le musee et ne s’occuper de l’exterieur que plus tnrd. 
(Suivent les devis detailles, monlant a i qo,335 fr. 20 cent. pour la 
restauration du lemple d’Auguste et de Livie, et a 66,708 Ir. 17 cent. 
pour celle de l’ancienne abbaye de Saint-Picrie.)
	        
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