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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome V

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ALGEIilE. 
eli an de. 11 n’est pas rare, meine en Algt^rie, de voir dans le departement 
d Oran des cotonniers dits lierbaces persister pendant quatre et cinq an- 
nees; ce sont alors de veritables arbustes. Dans les deux aulres departe- 
ments, au contraire, ils perissent toujours sous les atteintes des pluies 
froides de l’hiver. 
Les caracteres qui distinguent les cotonniers entre eux semblent plus 
specialenient resider dans la nature de la graine et aussi danslalongueur 
de la fibrequi entoure cette graine. En general, les semences a surface lisse 
sont accompagmies de coton ä longue fibre, celles h surface feutrüe sont 
enveloppees de coton court. 
On renconlre les cotonniers a l’etat spontane dans toute la region 
liopicalc. De la, la culture les adissemines sur un grand nombre depoints 
du globe, ou la lemperature moyenne, quoique notablementmoins elevee, 
depassc 4,5oo degres dans un espace de temps continu de sixä huit mois. 
En Algcrie, la temperature est de 4,800 degrds. Cette somme de cbaleur 
accumulee ne permet toutefois de cultiver que les cotonniers dits lierbaces, 
et, parmi ceux-ci, le cotonnier Georgie, longue soie (sca Island), a graines 
lisses, et le cotonnier Louisiane, ou courte soie, ä graines feutrees. Le pre- 
mier, ä cause du haut prix de ses produits, le second ä cause de son 
rendement eleve et de sa precocite, sont de toutes les especes dites herba- 
cees celles qui sont les plus avantageuses a cultiver. Quant aux cotonniers 
en arbres, ils exigent pour mürir une temperature de 5,5oo degres, et ne 
peuvent consequemment pas fructifier dans la colonie, Les autres especes 
cultivees en Algene sont les Jumels d’Egyple, cerlains types des Etats-Unis 
et du bassin de la Mediterranee, mais ils ne le sont que comme points de 
comparaison et a l etat d’experience. 
O11 a vu que les indications meteorologiques sullisent, et au delä, pour 
demontrer la possibilite de faire reussir certaines et d’ailleurs les plus 
[irecieuses especes de cotonnier dans notre colonie, alors meine qu eiles 
ne se trouveraient pas confirmees par l’experience directe. Mais cette expd- 
nence 11a pas nianque pendant une longue suite d’annees, c’est-ä-dire 
depuis le moyen age jusqu’au moment ou les planteurs americains se sont 
empares du marche pour la fourniture du coton a l’industrie; les cotes de 
la Mediterranee ont ete les pays de grande production, eu egard du 
moins aux besoins de l’Europe ä cette epoque. Cette culture se pratiquait 
egalem ent en Algerie, et il est de tradition que, sousle gouvernement des 
lurcs, eile couvrait les plaines du Sig et de l’Habra. 
Au point de vue agronomique encore, on le voit, le doule ne peut pas 
duvantage exister sur l’aptitude de l’Algerie a produire le coton. Pour ce 
qui est de la qualite du coton algerien, eile est attestee par les manufac-
	        
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