MONUMENTS H1STORIQUES. 343
2° Faire achever le plus tot possible tous les travaux prevus au premier
cliajtitrc du projet de i846, sur un devis special et detail le dresse par
M. Benolt, qui continuerait de diriger les travaux de restauration de ce
monument, en prenant au cornpte de l’Etat la rnoitie de la depense, c’est-
a-dire a5,ooo francs.
Cette somme pourrait etre repartie sur plusieurs exercices.
3“ Autoriser immediatement l’exdcution de la mosaique du sanctuaire,
qui devra couler, selon le devis annexö a ce rapport, 4,6o5 francs
io Centimes.
4° Enfin prendre immediatement des mesures pour arriver a l’isolc-
ment et ä l’agrandissement de l’edilice; la somme ä depenser ötant de
io4,ooo francs, decider qu’une part sera supportee par l’Etat.
II a dit que le deuxieme chapitre du projet de 1846 comprenait
l’isolement et l’agrandissement de l’eglise d’Ainay; pour arriver a ce rd-
sultat,les murs de clöture qui encaissent l’edifice, et qui maintiennent entre
les rues et le monument des especes de fosses humides, devaient etre de-
molis et remplaces par des grilles basses qui laisseraient arriver l’air et le
soleil jusqu’au pied de l’edilice place a plus d’un metre en conlre-bas des
rues; cette disposition etait projetee sur trois des faces de l’edifice. Sur la
rue Bayard, l’espace qui reste entre la rue et l’eglise devait former une
cour hasse large de plus de 3 metres, süffisante pour aerer convenable-
mcntlepied des murs; mais, par suite d’un nouvel alignement de la ville,
l’administration departementale a decide que la rue Bayard serait elargie
aux ddpens des terrains de l’eglise, et que sa largeur s’etendrait jusqu’au
mur de la chapelle de Saint-Martin. Si ce projet s’execute, on sera oblige
de remblayer la cour et on rendra l’dglise encore plus humide qu’eile ne
Test aujourd’hui.
M. le eure a reclame a ce sujet aupres de M. le jirefet du Rhone; il
lui a ete repondu, le a3 se])tembre dernicr, que, la partie retranchee ne
portant que sur des murs de cloture et des terrains inoecupes, on ne touche
pas au monument. Cela est vrai jusqu’a un certain point, mais on n’a pas
observe que ces terrains inoccupds sont necessaires a l’assainissement de
l’edifice, qui, d’apres le projet de l’administration departementale, serait
de plus d’un metre en contre-has du sol de la rue.
Je vous proposcrai de faire derire a ce sujet a M. le prüfet du Bhone, pour
lui demontrer le grave inconvenient que produira sur l’edifice le nouvel
alignement, II paraft qu’il scrait facile d’obvier a cet inconvenient en pre
nant sur le cöte oppose de la rue Bayard Felargissement qu’on veut obte-
mr, car il est question de reconslruire l’hospice qui occupe l’autre cöte de
la rue; et, ä la rigueur il me sernble que, sans qu’il en resulte une grande