:\lih EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE.
(ri'tic pour la circulation, la ruc ßayard pourrait rester dans sa 1 argem*
actuelle, allendu qu’ellc est peu frequentee 1 .
Versailles, le 11 novembre 1869.
Avant d’indiquer ies moyens ä prendre pour achever la restauration de
l’eglise Saint-Martin-d’Ainay, je crois devoir presenter un expose succinct
des differents travaux qui ont eie executes dans cet edifice depuis douzc
annees environ que la restauration a ete entreprise, et faire connaitre
les sommes qui ont ete depensees jusqu’a ce jour. ^
Par suite d’une demande de secours faite ä l’Etat cri i844 par la la-
brique d’Ainay, j’avais ete charge par M. le Ministre de 1 interieur de prä
senter un projet de restauration de ce monument; ce jvrojet, qui porte la
date du 12 inai i846, comprend tous les travaux ä faire, non-seulemenl
pour consolider l’edifice qui, ä cette epoque, menaijait rinne sur plusieurs
points, mais aussi ceux qui m’ont paru necessaires pour l’assainir, le de-
gager des constructions qui le inasquaient, l’agrandir en conservant, autanl
(|ue possible, les dispositions primitives, et enfin pour l’orner ä l’interieur
de d^corations monumentales appropriees au caractere de son architec-
ture.
Les dispositions auxquelles je m’etais arrete apres m’etre concertd avec
le conseil de fabrique, et qui refurent a cette epoque l’approbation de la
Commission des monuments historiques, consistaient dans la restauration
complete de la facadc et de son clocher, le retablissement de la toiture des
nefs, la re[)aration de la grande coupole et de la löge ou lanterne a jour
qui la recouvre, celle des absides tant a l’interieur qu’a l’exterieur, la mo-
clification a apporter au mur lateral sud et a ses fenelres, et enfin dans la
restauration complete des chapelles Sainte-Blandine et Saint-Michel, 1 une
du xf siede, l’autre du xv°. Tous ces travaux formaient le premier eba-
pitre du devis.
Ceux portes au deuxieme chapitre comprenaient, pour Tagrandissement
et l’isolement de l’eglise, la reconstruction de la chapelle de la Vicrge,
retablissement d’une nouvelle sacristie, d’une grille d’enceinte et d’un
aqueduc.
Un troisieme chapitre avait particulierement rapport aux travaux de
decoration inlerieure et d’ameublement dont la labrique devait seule siqt-
porter les frais.
liien qu’admisc en principe par la Commission des monuments liislo—
Suil lc devis.