MONUMENTS II1STOR1QUES.
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lezardes de la base au dernier etage; que, par suite du manque de liaison
des fondations, ces contre-forts s’etaient rompus et detaches desmurs, prin-
cipalement daus l’angle rentrant de la tour sud ou il existe uu escalier.
Elle a observe egalement que l’affaissement de ces contre-forts sur les
linteaux brises des porcbes et la poussee des voutes sur les points faibles
avaient delermine dans les angles de cette tour des crevasses de 8 ä i o cen-
timetres dans tonte la hauteur du premier etage, et bien plus larges dans
les etagcs superieurs.
Au bas des contre-forts, la poussee des berceaux des porches tend chaquc
jour a deverser les pieds-droits sur lesquels ces voütes s’appuient. Le pied—
droit du cbte nord, deja hors d’aplomb, se detache tous les jours davan-
lage de la base.
Telle est encorc la Situation des contre-forts qui flanquent la rose, et
qui posent en encorbellement sur les berceaux des voutes qu’ils ecrasent.
L’aire qui porte les etages superieurs de la tour est entierement defor
me e et rompue, et la grande voüte a l’entree de la nef, qui s’appuie sur les
contre-forts de chaque cöte de la rose, est entierement disloquee. Un tel etat
de cboses serait tres-alarmant, si la Sous-Commission n’avaitpas trouve de
justes motifs de securite dans l’ensemble des mesures prises par M. Bees-
willwald pour prevenir tout ecroulement et reprendre en sous-ceuvre les
constructions ruinees.
Voici un abrege des principales dispositions prises par Tarchitecte :
Toutes les baies des tours et de la fagade ont etb boucbees en maponnerie.
Les dcux derniers ötages ont et<5 etayes et moises. Les fondations des piliers
interieurs sur lesquels reposent les tours ont tSte renforcees et encaissees
dans des masscs de b^ton. Entre les deux piliers interieurs, un mur trans
versal a ete eleve jusqu’a la bauteur de la tribune. Ce mur et ceux qui
bouchent les arcades des bas-cötes et des premieres travees de la nef sont
termines par des pieds-droits en pierre de tadle, portant des portions d’arc
qui viennent s’implanter dans les piliers au-dessus des assises broy^es. De
la sorte, la partie saine de ces piliers est solidement maintenue, et plus
tard il sera possible de remplacer promptement et sans danger, par des
assises nouvelles, la partie ruinee aujourd’hui.
Un cintre en charpente, eleve au-dessus du mur transversal, soutient le
grand arc-doubleau ä l’entrtie de la nef.
La grande nef etait deversee de 4o centimetres et deprimee de plus
de 8o centimelres. Elle a ete deposee et le vide a ete rempli par un mur
en mafonnerie. L’arc-doubleau au-dessous a el(‘ cintre ä l’interieur et a
Texterieur.
Pour decbarger la base de la tour ncrd d’une partie de sou poids et