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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome V

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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
soies algeriennes ont ete soumises a l’examen des hommes compelents, les 
temoignages ne lui ont pas manqud pour en constater la belle qualite. 
La production s’est rapidement developpee pendant plusieurs annees. 
Depuis, la maladie est venue en ralentir l’essor, et en ce moment eile n’a 
pas encore repris sa marche ascensionnelle. Cependant le fleau a cesse 
de sevir, les dducations n’ont plus a redouter les accidents qui atteignent 
celles de la France et de beaucoup d’autres pays. D’un autre cöte, les 
plantalions de muriers sont partout considerables dans la colonie; eiles 
pourraient nourrir cent fois plus de vers qu’on n’en eleve actuellement. A 
quoi tient donc le ternps d’arret qui pese sur cette culture? Probablement 
ä la Situation dconomique du pays, qui ne possede pas encore une assez 
nombreuse population de petits cultivateurs inities aux soins si minutieux 
qu’exige l’education des vers ä soie, et pouvant en outre s’y consacrer 
exclusiveinent pendant les six semaines ou deux inois que dure cette edu- 
calion, sans prejudice pour les autres travaux. 11 laut donc attendre du 
temps, qui amenera le peuplement de l’Algerie, une amelioration a la Situa 
tion actuelle. 
Les educations portent principalement sur les races milanaises, des 
Cevennes et du Levant. Les races chinoises et japonaises ont aussi ete 
introduites avec succes. 
On a dgalement essaye en Algerie les vers ä soie du ricin, de l’ailante 
et du chene, qui ont admirablement reussi. Malheureusement, l’emploi 
industriel des cocons de ces bombyx n’est pas tronve; les acheteurs ont 
manque, et on a du renoncer a une production qui semblait promettre de 
bons rcsultats. 
La colonie en 1871 a exporte 5,877 kilogrammes de soie fdde, et 
5,735 kilogrammes en 1872. 
LAINES. 
De tous les animaux eleves par la main de l’homme, il n’en est pas de 
plus precieux que le moulon, qui lui donne a la fois de la chair et du lait 
pour son alimentation, de la laine pour le vetir, des cuirs pour satisfaire 
a de nombreux besoins, et un excellent engrais pour la fertilisation de la 
tcrrc. Aussi le mouton est il repandu un peu partout sur la surface du globe, 
et dans chaque pays on s’attacbe a lui faire rendre la plus grande somme 
de produits possible. Longtemps on n’a relire du mouton que des laines 
communes, au moyen desquelles on fabriquait des tissus grossiers. L’Es- 
pagne alors avait la possession exclusive de la race qui donne la laine la 
plus fine, la race merinos, dont, soit dit en passant, l’introduction dans la 
peninsule est duc aux conquerants maures, qui l’avaient amende avec eux
	        
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