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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome V

MONUMENTS HISTORIQUES. hTi 
railles de la ville. Or ces quatre fenetres grill^es n’ont point etö ouvertes 
apres coup, elles ont ötö bäties en meme temps que la courtine, et elles 
existent encore. Du cöte du midi, Philippe le Hardi fit couronner, ex- 
hausser et meme reconstruire en grande partie les tours des Visigoths ainsi 
que les anciennes courtines. Du cöte du nord, on repara dgaiement les 
parties degradees des murs visigoths. 
L’enceinte exterieure, que je regarde comme anterieure ä Philippe le 
Hardi, et je vais en donner des preuves certaines tout ä l’heure, estbätie 
en petits materiaux assez irreguliers, mais presentant des parements unis, 
tandis que toutesles constructions de la fin du xm e siede sont parcmentöes en 
pierres ciselees sur les aretes, et forment des bossages rustiques quidon- 
nent a ces constructions un aspect tout particulier et d’un grand effet. Tous 
les profils des tours de l’enceinte intörieure, que je suppose avoir etö ele- 
vees par Philippe le Hardi, sont identiques, les culs-de-lampe des arcs 
des voutes et les quelques rares sculptures, telles, par exemple, que la 
statue de la Vierge et la niche placees au-dessus de l’entröe de la porte 
Narbonnaise, appartiennent incontestablemont a la fin du xiii 0 siede, les 
matöriaux sont de meme nature et le mode d’appareil uniforme; partout 
on rencontre ces bossages, aussibien dans les parties completement neuves, 
comme edles de l’est et du sud-ouest, que dans les portions completees 
ou restaurees sur des constructions visigothes ou du xn e siede. Les mou- 
lures sont finement taillöes et dejä maigres, tandis que Penceinte extö- 
rieure presente dans ses meurtrieres, ses portes etses consoles, des profils 
simples et larges. Les clefs des voutes de la tour de la Vade ou du Papegay 
sont ornees de figures sculptees pnisentant tous les caracteres de la sculp- 
ture du temps de saint Louis. De plus, entre la tour de la porte Rouge et 
l’echauguette de Touest, le parapet de la courtine a ete exhausse; en lais- 
sant subsister les creneaux primitifs, on s’est contente de les remplir et 
d’elever par-dessus d’autres erdneaux, afin de mieux defendre ce pan de 
muraille qui fitnit tropbas. Or cet exhaussement est appareill^ ä bossages, 
les creneaux sont plus espaeds, l’appareil beaucoup plus beau que dans la 
partie inferieure, et parfaitement semblable a tout l’appareil des construc 
tions de Philippe le Hardi; la difference des deux constructions est frap 
pante pour les yeux les moins exerces; donc la partie inferieure ötant 
parfaitement semblable, comme procede de construction, a tout le reste 
de l’cnceinte exterieure, et la surelevation conforme, comme appareil, ä 
loutes les constructions de Philippe le Hardi, Fenceinte exterieure a ötö 
evidemment elevde avant les restaurations et les adjonctions du fils de 
saint Louis. 
Du colti du sud-ouest, la muraille des Visigoths venait longer la fagade
	        
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