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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome V

MONUMENTS HISTORIQUES. Ml 
cation avec le chemin de ronde des courtines, dont eile n’est reellement 
qu’un appendice saillant. Quant a la tour Saint-Nazaire, il etait difficile 
a des assiegeants postes en deliors de l’enceinte exterieure de deviner 
quelle fut une des entrees de la citd La porte percd dans cette tour et 
donnant sur les lices est ouverte de cote, masquee par la saillie du 
contre-fort d’angle, et le seuil de cette porte est a plus de 2 metres 
au-dessus du sol extdieur : il fallait donc poser des echelles pour entrer 
ou sortir. Aux precautions sans nombre que Ton prenait alors pour de- 
fendre les portes, il est naturel de supposer que les assaillants les consi- 
deraient toujours comme des points faibles. L’artillerie a modifi^ cette 
opinion, cn cbangeant les moyens d’attaque; mais alors, qucls que fussent 
les obstacles accumuld autour d’une entree, l’assiegeant preferait encore 
tcnter de les vaincre, plutöt que de venir se loger au pied d’une tour epaisse 
pour la saper ä main d’homme ou au moyen d’engins tres-imparfaits. 
Aussi, pendant les xm c et xiv° siecles, quand on voulait donner une haute 
idee de la force d’une place, on disait quelle n’avait qu’une ou deux poi'tes. 
Mais pour le Service des assieges, surtout lorsqu’ils devaient garder une 
double enceinte, il fallait cependant rendre les Communications assez fa- 
ciles entre ces deux enceintes, pour pouvoir porter rapidement des secours 
sur un point altaque. C’est ce qui fait que nous voyons, en parcourant 
l’enceinte interieure de Carcassonne, un grand nombre de poternes plus 
ou moins bien dissimulds, et qui devaient permettre a la garnison de se 
repandre dans les lices, sur beaucoup de points a la fois, a un moment 
donne, ou de rentrer rapidement dans le cas oü la premiere enceinte eüt 
ete forcee. Ne fut-ce que pour les rondes ordinaires, ces poternes eussent 
etd indispensables, car on ne pouvait, pour laisser passer une ronde, ou- 
vrir les grandes portes et faire mouvoir toutes cesclotures, telles que herses, 
vantaux, barrieres et cbaines. C’^tait bien assez de manoeuvrer cet attirail 
deux fois par jour, le matin et 1c soir. A cette tipoque, ä la fm du xm c siede, 
les ponls-levis etaient a peine en usage. Ce moyen si simple d’intercepter 
loute communication ne fut guere employe que vers le commencement du 
xiv e siede. Ceux qui ont de disposes aux portes Narbonnaise et du Cha 
teau (cötede la ville) daient posld'ieurs aux constructions donl nous nous 
occupons. Ils etaient isoles et ne faisaient pas partie de la defense teile 
qu elle fut compldee a la fin du xm' siede. Independamment des poternes 
dont nous venons de parier, et qui s’ouvrent au ras du sol, ou a peu pr&s, il 
existe encore d’autres poterncs au-dessus du sol exterieur; on en voit une 
fort devds encore a gauche de la tour dite de Cahuzac, donnant dans les 
terrains dependant de l’deche. Cette poterne, qui n’a guere que 2 metres de 
hauteur sur 90 centimetres de largeur, est percee dans la courtine a 1 2 me-
	        
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