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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome V

456 EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
dans les voütes a l’interieur. Si, renoncant ä attaquer l’entrec de front, on 
voulai batlre les tours, on les trouvait renforcees par des contre-forls ou 
becs saillants qni detruisaient tout helfet du belier. 
Mais examinons de plus pres le Systeme de defense. Lorsque vous etes 
place ä l’exterieur devant la porte Narbonnaise, vous remarquez scelles a 
la porte de droite, a un metre environ du sol, un fort anncau et un cro- 
cbet destines Tun ä maintenir le bout d’une cbaine, 1 autre a 1 accrochei 
lorsqu’elle etait detendue, et au-dessous les traces causees par le frotte- 
ment de la chaine sur la pierre; en face, ä la tour de gauche, un trou 
rond qui communique ä l’interieur et par lequel on passait la chaine 
lorsqu’on voulait la tendre. Au-dessus de cette chaine se voient, sur les 
flaues de cbacune des tours, trois entailles proprernent faites, les deux 
premieres coupees carrement dans lassise, 1 autre en biseau dans le mur 
de face, au-dessus de la statue de la Vierge; trois autres entailles pro 
fundes ; puis enfin, plus baut, et encore sur les flancs des deux tours, quatre 
entailles sur une meine ligne de niveau, egalement espacees, et une autre 
plus petite au-dessus des deux premieres entailles. Ces entailles me pa- 
raissent avoir ete destinees a poser, au moment d une attaque, un tnple 
rang de mächicoulis en bois avec creneaux. Les assiegcanls fussent-ils 
parvenus ä bruler ces ouvrages ou a s’y introduire, quils n etaient pas 
pour cela les maitres de la bastille; tant s’en faut, car on ne pouvait 
communiquer a ces trois etages de mächicoulis que par une echelle par- 
tant d’une petite porte pratiquee au deuxieme etage. Les trois trous per- 
ces au-dessus de la nicbe de la Vierge recevaient les pieces de bois qui 
maintenaient l’ouvrage et empechaient qu’il ne put tomber en avant ou 
basculer. Derriere le premier arc de l’enlree, et entre celui-ci et le second, 
est un mächicoulis par lequel onjetait despierres de droite et de gauche 
sur les assiegeants qui s’approchaient de la premiere lierse. 
Les reduils dans lesquels se tenaient alors les defenseurs sont garantis 
par un epais garde-fou en pierre. Derriere le second arc glissait la pre 
miere lierse-, dans la salle situee au-dessus de l’entrde, on voit encore, 
dans les deux pieds-droits des deux cötes dela coulissejes entailles hiaises 
dans lesquelles etaient assujetties les extremites sup(5ricures des traverses 
du treuil; les scellements des brides enfer qui maintenaient ces traverses; 
au niveau du sol, les deux trous destines ä recevoir les barres sur lesquelles 
reposait la lierse une fois levee; sous la voute, enfin, i’entaille profonde 
qui recevait le Systeme de poulies destinees au jeu des contre-poids et de 
la chaine s’enroulant sur le treuil. Derriere la lierse on trouvait une porte 
epaisse ä deux vantaux, roulant sur des crapaudines inferieures, et un 
pivot fixe dans une traverse supärieure, dont les scellements sont intacts;
	        
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