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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome V

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MONUMENTS HISTORIQUES. 
cette porte ^tait forcement maintenue fermee par un fieau qui se logeait 
dans le mur de droite lorsqu’on Fouvrait, et par des barres de bois en- 
trant dans ]es deux murs lateraux. Si Fon penetre plus avant, un large 
trou carre s’ouvre dans la voute du passage et met celui-ci en communica- 
tion avec la salle au-dessus. La dimension extraordinaire de ce trou fait 
supposer qu’il etait destine peut-etre ä jeter sur les assiegeants des fas- 
cines enflammees, dans le cas ou ils seraient parvenus a forcer la porte. 
Les reduits que Fon remarque ä droite et a gauche de ce trou, dans la 
salle du premier etage, viennent confirmer cette opinion, car ils permet- 
taicnt aux assieges d’enlretenir le feu sans etre suffoques par la fumee et 
la chaleur. 
De meme quedevantla berse extdrieure ouvoit un mächicoulis destine a 
engarantirl’approche, aussi voit-on devant la secondeherse un trou oblong, 
pratique dans la voute du passage, pour lancer des projectiles sur ceux qui 
voulaient forcer cette derniere barri&re. On peut meme encore remarquer 
la feuillure de la planche qui fermait ce trou et la place de cette planche, 
qui, lorsqu’elle etait relevee, devait affleurer le mur. Au moyen d’une 
petite fenetre, les assieg^s du dedans pouvaient communiquer avec ceux 
qui servaient la herse sur le parapet. Enfin on trouvait comme dernier 
obstacle une seconde herse qui etait manceuvr^e sous le grand arc reserve 
a cet effet. 
Tout le jeu de cette herse est encore aujourd’hui parfaitement visible, 
sauf la herse elle-m4me, qui manque; presque toutes les ferrures sont en 
core scellees a la muraille. II est a remarquer que les habitants de la ville 
ne pouvaient parvenir aux parapets, ceu\-ci n’etant accessibles que par 
les escaliers interieurs. 
Tout le Systeme de defense inferieure ainsi explique, nous dirons quel 
ques mots de celui qui permetlait aux assieges de lancer du haut de 
l’edifice des traits, quarriaux, viretons, etc., au loin, ou de defendre le 
pied des tours en laissant tornber sur les assiegeants des pierres, du soufre 
enflamme, du plornb fondu, de la chaux, etc. etc. Remarquons d’abord 
que les murs du rez-de-chaussde et du premier etage sont perces de meur- 
Irieres nombreuses, destinees, nous le pensons, a voir ce qui se passait ä 
Fexterieur, bien plutöt qu’a la ddfense. II aurait etd didicile, dans des es- 
paces aussi etroifs, de faire jouer des arbaletes d’une force raisonnable, 
ou du moins n’aurait-on pu tirer que sur un point, puisque le tireur eut 
die dans Fimpossibilile de faire ddvier son arme ni a droite ni a gauche. 
Sur la galerie qui couronne les tours, on remarque alternativement une 
fenetre ou creneau et une meurtriere disposee pour voir sans etre vu. 
Toutes les fenetres qui donnent sur la Campagne sont munies a leur som-
	        
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