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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome V

476 EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
furent pousses avec une teile activite, qu’en deux ans, de i 356 a i358, 
ils embrasserent toute la ligne comprise entre 1 embouchure de la Sorgue, 
pres le couvent des Dominicains, et la porte Saint-Lazare. La solidite de 
ces constructions se ressentit sans doute de la prdcipilation avec laquelle 
elles avaient 6t6 elevees, car ä peine dtaient-elles terminees qu’une inon- 
dation furieuse de la Durance emporta la nouvelle porte Saint-Lazare et 
une partie du rempart attenant. Quatre ans plus tard, un debordement 
simultane du Rhone et de la Durance detruisit encore la partie des 
murailles comprise entre les portes de Saint-Michel et de 1 Imbert. Ln 
1364, Urbain V fit reparer ces ddgäts et acbeva l’enceinte en reliant la 
porte du Rhone, ou s’etait arretee l’ceuvre de Clement VI, avec le mur 
61eve par les Avignonnais a partir de 1’embouchure de la Sorgue, et en 
rattacliant par un autre mur la porte Saint-Lazare au roclier des Doms. 
ElevtSs dans l’espace de quinze ans, les remparts d’Avignon, qm, 
comme Conservation, sont assurement les plus beaux qu’il y ail sur le sol 
actuel de la France, ne presentaient toutefois qu’une defense de second 
ordre pour l’4poque oü ils furent construits, et contrastaient fortement, 
sous ce rapport, avec la redoutable citadclle qui les dominait. II est a re- 
marquer, en effet, que si, meme apres leur entier achevement, ils ne 
protegerent pas toujours efficacement la ville, le palais des Papes resista <i 
loutes les attaques et ne fut jamais pris de vive force. Avignon, dailleurs, 
n’etait pas, a proprement parier, une place de guerre, mais une eite po- 
puleuse et commerjante dont il convenait de concilicr les interets avec la 
surete. Ses murs, destines ä la proteger autant contre les inondations que 
contre les attaques, ne sont guere qu’une enceinte flanquee, comme 1 e- 
taient les enceintes extdrieures des villes munies de doubles murailles, et 
non des courtines interrompues par des forts pouvant lenir contre un en- 
nemi maitre de la place. 11s ne sont pas garnis dans toute leur etendue de 
mächicoulis, et le cöte du midi de la ville n’est ddfendu que par de 
simples crenelages non disposes pour recevoir des liourds. Leur bauteur 
n’atteint meme pas le minimum donne aux bonnes defenses pour les 
mettre a l’abri des echelades 1 . Ils sont flanques d’ecbauguettes, dailleurs 
tres-ingenieusement dispos^es pour la defense, et de tours assez espacees, 
qui, selon la methode genöralement adoptee dans le midi de la France, 
sont carrees pour la plupart. Ces tours, contrairement aux usages admis 
dans la forlification francaise des xm e et xiv e siecles, sont ouvertes du cöte 
de la ville, et ne pouvaient lenir par consequent du moment que 1 ennemi 
s’etait introduit dans la eite. 
Escalade au moyen d’echelles.
	        
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