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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE.
droite occupant le sommet du coteau, et au sud passant en ligne courbe
au fond de la colline, dont eile gravit bientot le flanc pour rejoindre, a
Test, un front de muraille qui tennine le ptirimetre.
La vieille ville. — La partie du coteau occupee par la ville et le
chäteau mesure, dans sa plus grande longueur, c’est-a-dire de Test a l’ouest,
46 o metres, et dans sa plus grande largeur, du nord au sud, 23o metres.
Nous negligeons ici les quartiers neufs et les faubourgs, pour ne parier
que de l’ancienne ville, dont les contours precis s’accusent partout par les
tnurs de defense.
11 y a quelques annees, Vitr4 etait encore une ville ferinee, et on y acce-
dait par trois portes principales et par une poterne.
Sur le front est s’ouvrail la porte dite d’En-Haut, et au sud-ouest celle
dite d’En-Bas. Ces deux portes, qui tiraient leur nom des niveaux qu’elles
occupaient sur le coteau, desservaient, aux deux extrdmites de la ville,
la grande voie longitudinale servanl de traverse ä la route de Paris a
Rennes.
La troisieme porte, dite de Gasse-Sel, desservait, au sud, le centre dela
ville, ä im-cöte du flanc du coteau.
La poterne, quatrieme issue de la ville, est la seule percee au nord. Elle
n’est accessible qu’aux pietons, en raison de l’escarpement du coteau qui se
maintient presque ä pic sur toute la longueur de la vallee nord, et Ton n’y
accede, tant a l’interieur qua l’exlerieur des remparls, que par des rampes
tres-rapides.
Les trois portes principales dontil vient detre question ont etc detruites
pour faciliter la circulation.
La poterne seule subsiste, mais dans un etat dedelabrement qui perniet
a peine de juger de son Systeme de defense prinntif.
A la suppression des portes de la ville ne se bornent pas les mutilations
que l’enceinte fortifiee de Vitr4 a subies. Dejii, vers la fin du xv^ siede, au
Systeme primitif de tours muUipliees et de petit diametre, etait venu sa-
jouter, pour l’usage de l’artillerie, un certain noinbre de bastions circu-
laires, larges et saillants, disposes de loin en loin.
Ces adjonclions, motivees par l’adoption de nouveaux engins de guerre,
rompirent l liarnionie des anciennGs consli uctions.
Lacessionfaite a des particuliers dune partie des murs, sur lesquelsils
bätirent leurs babitations, et un elargissement de voie longeant la gare,
aclieverent, dans ces derniers temps, d’alt^rer ou de detruire partiellement,
du cöt<$ sud, l’ancien aspect de la ville.
A Test, on retrouve englobee dans des jardins ou dans des couis a
