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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome V

578 EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
Des fouilles doivent et re dirige'es sur la scene du thealre d Arles, dans la 
partie qui na point encore eie' explore'e. Les magnifiques statues et les noin- 
breux et admirables fragments antiques qu 011 a dejä trouves sur cette scene 
ältesten t le luxe vraiment extraordinaire de sa decoration et font esperer de 
nouvelles decouvertes egalement interessantes. 
Quelques difficultes relatives a l’achat des terrains ralentissent encore les 
travaux, plusieurs proprie'taires ayaut expose des pretcntions inadmissibles, 
quelques-uns se refusant a ceder les terrains qu ils occupent. Dans dautres 
communes, des exigences semblables paralysent les intentions ge'nereuses du 
Gouvernement et des autorites locales. La Commission, desirant mettre un 
terme ä cette Situation, avait prie Tun de vos predecesseurs de solbciter de- 
vant les Cbambres une mesure legislative pour faciliter 1 acquisition des monu- 
ments hisloriques ou celle des terrains qui renferment des antiquites. A cette 
occasion, un projet de loi avait ete prepare; mais il na point etö juge neces- 
saire de le presenter aux Cbambres. En effet, Topinion de nos plus eminents 
jurisconsulles et les derniers debats de la Chambre des pairs ont prouve que 
la loi actuelle sur l’expropriation pour cause d’utilite publique pourrait etre 
invoquee pour le deblayement et la Conservation des monuments anciens. II 
ne reste plus qua consacrer ce principe par une application, et il ne s’en 
pourra trouver une plus juste que dans les the'atres d’Orange et d’Arles. 
Du moment que Temploi de l’expropriation sera completement etabli, les 
administrations locales pourront facilement degager taut de beaux monuments 
des miserables constructions qui en masquent Texterieur et souvent en com- 
promettent la solidite. 
La Commission se plait ä esperer qu’on en fera bientöt usage pour isoler 
les arenes d’Arles, acquerir la Basse-OEuvre, a Beauvais, et assurer la Conser 
vation d un grand nombre d autres edifices antiques ou du moyen age. 
L’etat du fonds ge'neral de secours n’a point permis d’entreprendre cette 
annee la restauralion de quelques autres monuments antiques sur lesquels la 
Commission se röserve d’appeler volre inte'ret dans un avenir plus ou moins 
eloigne'. Les grandes constructions romaines de Reims, de Langres, de 
Saintes, de Poitiers, de Saint-Chamas, de Nimes, de Saint-Remi, etc., ont des 
titres manifestes ä l’interetde Tadministration, et n ont plus arcdouter aujour- 
d bui la funeste insouciance qui a laisse detruire les arenes de Bordeaux. 
Nos edifices du moyen age present ent peut-elre les types les plus remar 
quables de lous les styles d’architecture qui se sont succede depuis le xi e siede 
jusqu’ä la renaissance. Aucun pays ne possede autant de richesses en ce 
genre, et pourtant aucun n’en a detruit ou laisse detruire un aussi grand 
nombre. Le premier rapport de la Commission contenait une longue liste des 
principaux de ces monuments; le lableau ci-joint, fort augmente, est encore 
incomplet, et, malgre le soin apporte ä sa redaction, malgre les recberches 
continuelles, plusieurs annees se passeront encore avant qu’on puisse dresser 
un catalogue exact de toutes les richesses monumentales de la France. 
Sur la liste qu’elle a l’bonneur de vous remetlre, la Commission n’a point
	        
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