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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome V

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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
certains inLermediaires , qui, dans un but de concurrence plus ou moins 
loyale, n’accepteilt, pour les tissus qu’ils achetent, ni le poids ni les di- 
mensions d’usage, etimposent aux fabricants des avlicles en quelque sorte 
personnels, qui s’eloignent des types habituels. De pareilies exigences sont 
dangereuses pour l’avenir de nos tissus, qui finiraient par perdre la con- 
liance des Arabes, si profondement ennemis de toute innovation, dans le 
cas ou les producteurs frangais ne s’uniraient pas pour resister ä ces fa- 
rbeuses tendances. 
On pourrait peut-etre adopter dans ce but le cacbet des chambres de 
commerce, avec la suscription en caabe. Ce cachet, applique sur toutes 
les pieces, leur assurerait une faveur incontestable. 
Ne pourrait-on pas chercher aussi a propager les institutions de mesu- 
rage et de conditionnement qui fonctionnent deja dans certains centres 
industriels, et qui constatent d’une in a nie re officielle Fetal des marchan- 
discs fournies leur examen et ä leur estampillage? L’acheteur, dans l’in- 
terieur de FAlgerie, ne serait plus des lors expose aux deceptions que 
certains tissus ont pu lui donner a l’usage. II s’habituerait a juger la mar- 
chandise sur la marque, et ne manquerait pas d’accorder la preference aux 
produits ainsi presentes. L’honnAtete est le premier devoir, eile est aussi 
la meilleure gardienne des interets de la fabrication. 
Apres les tissus, ce sont les vins et les sucres qui occupent les premieres 
places dans les importations de France en Algerie. Les vins frangais sont 
assures de trouver longtemps encore des debouches considerables dans la 
colonie, r^sultat du a cette circonstance, que la produetion locale est loin 
de pouvoir satisfaire a des besoins qui s’accroissent sans cesse en raison 
du ehiffre de la population et de son bien-Atre. 
Le commerce des sucres n’a pas beaucoup varid depuis quelques an- 
nees; il oscille entre 5 et 6 millions de Francs. II laut esperer cependant 
que la consommation se deveioppera, si Fon parvient a reduire les frais de 
transport sur cet article, comme sur bien d’autres. Les fabriques du Nord 
ont longtemps et^ privees de l’avantage d’envoyer directement leurs produits 
sur les marches de la colonie; et ce n’est pas la nature de leur fabrica 
tion qui les en a empecbees, ce sont avant tout les tarifs trop eleves des 
chemins de fer. 
Pour conserver aux producteurs francais les marches de notre colonie, 
il est necessaire que nous obtenions pour cux des moyens de transport ra 
pides et economiques. Or, jusque dans ces derniers temps, par la Situa 
tion inenie de l’Algerie relativement a nos principaux centres industriels, 
tous les produits qu’elle en attendait avaient a parcourir de longues dis- 
tances par terre pour rejoindre les Services maritimes, qui n’existaient alors
	        
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