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GOLONIES FRANCAISKS.
granimes, du prix de 5o Francs l’un, a ete de 35,376 kilograinmes en
1866, et n’est plus aujourd’hui que de 11,000 kilograinmes, valant
9oo francs le kilogramme.
Des m^dailles de progres out ete egal einen t accordees a M. L. Selhau
sen , pour ses vanilles du Bras-Panon; a M. Bonnaudet, pour ses epices
et son tapioca, et a M. de Chateauvieux, pour la remarquable qualite de
son thd. Ce dernier produit, fabrique en 1867, avait, a cette epoque,
une odeur acre et un gout etrange, qui ont fait place avec le temps a une
Finesse d’arome assez grande pour lui faire supporter, sans desavantage, la
comparaison avec la bonne moyenne des dchantillons de choix exposes
dans la section chinoise.
M. de Chateauvieux possede 4o,ooo pieds de the dans la commune de
Saint-Leu, par qoo metres d’altitude; l’accueil fait a ses produits est de
nature a encourager la continuation de cet essai.
MAYOTTE ET DEPENDANCES, MADAGASCAR.
A l’exposition des produits de Bourbon se rattache celle des lies Mayotte
et Nossi-Be; la fabrication du sucre y prend, d’annee en annee,un accrois-
sement qu’explique la ricbesse exceptionnelle du sol, et les cafes, surtout
ceux de Nossi-Be, y donnent des produits remarquables.
Des riz, des cires, des orseilles, de la resine tackamaque et des 6cailles
de tortue completaient l’ensemble des collections envoyees par les habi-
tants de Mayotte.
Notre petite colonie de Sainte-Marie de Madagascar exposait les meines
produits, quoique son commerce se reduise a bien peu de chose; signa-
lons cependant ses vanilles, dont la culture semble devoir prendre, avant
peu, de grandes proportions.
TAHITI ET DEPENDANCES.
Les etablissements frangais dans l’Oceanie avaient expose de heiles col
lections de coton semblable au n° 1 des Etats-Unis, de cafe, de vanille,
de sucre, de rbum, d’huile de coco, et enfin de matieres textiles et de
nacres, qui meritent une mention particulieres; cesdernieres proviennent,
en partie, de bancs artificiels formes a l’lle d’Arutua par M. Mariot, lieu-
tenant de vaisseau, resident des lies Basses ou Pomotou: les parcs, eta-
blis sur des bancs de coraux vivants, par des fonds de 1 metre de profon-
deur a mer hasse, et entour^s, pour recueillir le naissain, de murs en
pierre seche ne depassant jamais le niveau de l’eau, sont situ6s dans des
endroits ouil n’existe qu’un faible courant, et jamais sur le sable calcaire,
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