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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome I

16 EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
12 metres; des fers a I de 20 i 23 metres sur o"’,?io ä o n, ,5o de hau- 
teur; des toles de 2 m ,5o a 3 metres de largeur; des plaques de blindage 
de o m ,20 a o"\3o depaisseur, etc. A cet effet, on se sert de grands trios, 
ou de laminoirs ä renversement sans volant, ou encore de laminoirs uni- 
versels de divers genres, et, pour les tölcs ordinaires, du nouveau lami- 
noir dijferentiel de Lauth, qui s’est surtout repandu en Belgique. 
Parmi les autres problemes qui preoccupent les maitres de forges, on 
peut encore citer la dephosphoration des fontes. On connail les tentatives 
de MM. Heaton, Henderson, Tessie du Motay, Siemens, etc. 11 en est de 
ces essais coinrne du puddlage mecanique. On a avance la solution de la 
question, on en connait les difficultes, on entrevoit la marche ä suivre, 
mais le but n’est pas encore atteinl. Dans tous ces procedes, la deplios- 
pboration n’est que partielle; l’epuralion totale parait, du reste, presque 
impossible, dans la pratique des forges, et n’est peut-etre raeme pas ri- 
goureusement necessaire. Les fers homogenes ordinaires, peu carbures, 
pour rails, peuvent retemr quelque peu de pbosphore, sans compromettre 
outre mesure leur solidite. Et pourtant il n’en demeure pas moins cer- 
tain, toutes choses egales d’ailleurs, que l’aigreur du metal croit avec la 
tcneur en phospbore. L’exposition du Creusot contcnail, sous ce rapport, 
une serie fort instructive de fers et d’aciers plus ou moins purs. 
Au nombre des questions soulevees a Vienne, du moins par des bro- 
cbures, on doit mentionner celle de la nature ou de la delimtion de 1 acier. 
Que faul-il rtiellement entendre ]>ar acier? M. Jordan, professeur a 
l’Ecole centrale, et M. Greinert, cbef de service des acieries de Seraing, 
proposent d’appeler ncier tous les produits malUables de la siderurgie 
obtenus a l’etat fondu, et de rcserver le nom de /er aux produits mal- 
Idables qui n’ont pas subi la fusion. 
A ce compte, ce que l’on a appele jusqu’ä present acier, dans lous les 
temps et dans tous les pays, neserait que du fer! L’acier naturel (puddle 
ou de forge), et l’acier cement4, plus ou moins corroy4, ne seraient plus 
de l’acier, malgr^ les proprietes si particulieres qui distinguent ce metal 
du fer doux. 
II serait au moins singulier qu’une simple Operation plnjsique, la fusion, 
eut sur le nom et les propriet^s reelles du metal une influence plus grandc 
que la nature chimique! On appellerait du rneme nom deux composes 
Ires-dilferents, par le seul motif qu’ils ont tous deux subi la fusion! 
II y a longtemps qu’on a fondu du fer doux dans les acieries; il y a 
quarante ans que j’ai vu faire cette Operation ä la Berardiere, pres de 
Saint-Elienne, alors dirigee par M. Ledere, l’un des plus anciens fahri- 
cants d’aeier fondu en France. Ce fer dtait aussi doux, aussi malleable,
	        
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