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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE.
prementdit. Ce dernier orifice est pourvu d’une fermeture mobile a conlre-
poids et glissieres, pareille ä celle des fours ä puddler ordinaires. Avec cet
arrangement, l’ouvrier peut intervenir a volonte avec son ringard, pendant
tout le cours de l’operation, s’il le juge necessaire.
L’interieur du four tournant est a peu pres garni comme le four Danks,
et refroidi ä l’exterieur par aspersion.
Le premier enduit, directement applique contre les plaques de fonte, se
compose de:
Minerai de fer riehe ]iulverise 100 parties.
Giment liydraulique 12
Verre soluble 18
On lui donne 5 cenlimetres d’epaisseur et le fritte au rouge cerise. Par-
dessus, on fond des scories de puddlage, et on y empäte des blocs de mi-
nerais, en ayant soin d’egaliser la surface avec un excedant de scories en
poudre, chauffees egalement jusqu’a fusion päteuse.
La charge, pour une Operation, est prise au cubilot et coulee fondue
dans le rotator. On opere sur 300 kilogrammes dans un appareil, dont
l’interieur mesure a peu pres i m ,5o de longueur sur 80 centimetres a
1 metre de diametre vers la partie elargie.
La charge dtant operee, on faittourner l’appareil a la vitesse de 8 tours
par minute, et, lorsque le fer commence a souder, on perce la scorie et on
reduit la vitesse, pendant 5 minutes, a 2 tours au plus, pour la forrnation
de la loupe.
Un certain nombre de ces fours fonctionnent en Amerique et y donnent,
assure-t-on, des resultats satisfaisants. En tout cas, il m’a paru interes
sant de citer cette nouvelle tentative dans la voie du puddlage m^canique.
Le laminoir, expose a cote du four, presente deux particularites. Pour
faciliter l’echange et le reglage des cylindres, on place les fermes sur une
double glissiere a cremaillere. Une paire de pignons, fixes sur l’embase
me me de la ferme, permet d’en operer le ddplacement avec facilit^ le
long du support servant de glissieres. Quelques tours de clefs sulfisent ä
cet effet.
L’appareil lui-meme est une Sorte de laminoir universel a renversement,
pour fer plat. Le cylindre sup^rieur est compldtement equilibre. Au lieu
de simples vis d’arret, on serre ce cylindre a l’aide de deux pistons hydrau-
liques. Les cannelures sont profondes, en sorte que, pour une largeur de
harre donnee, une seule cannelure sullit; on abaisse simplement le cy
lindre supO’ieur de quelques milliinetres, apres cbaque passage, comme
pour le laminage des grosses töles.