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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE.
acier fondu, pourvus de frettes en acier forge, et des bandages fabriques,
comme les rails chez Krupp, avec de grands lingots, que l’on coupe ou scie
en plusieurs disques.
D’autres acieries moins importantes existent a Witten, Annen, etc.
Witten a expose de belles töles d’acier, emboulies ä la presse, et des canons
en acier munis d’affuts en fer.
Parmi les grandes forges des bords du Rhin, il convient de citer:
i 0 La Societö de Hoerde, qui possede, outre plusieurs mines de houille et
de fer, 8 hauts fourneaux, 82 fours de puddlage, 8 cornues Bessemer, etc.
Les usines occupent 3,6oo ouvriers, et ont produit, en 1872, 50,000 tonnes
de fer ou metal Bessemer. L’exposition renfermait de gros arbres en fer
forge, des fers d’angle de toute grossem’, des roues dentees et des cremail-
leres en acier Bessemer. Retablissement fut fonde en 18 5 a; il comprend
le plus ancien haut fourneau au coke du bassin de la Ruhr. La fonte pour
les cornues Bessemer est refondue au cubilot.
2° La Societe d’Oberbausen etSterkrade, avec ses 10 hauts fourneaux,
ses töleries, etc., accuse 8,5oo ouvriers. Elle a surtout expose de grands
fers plats.
3“ La Societe du Phenix, dont les forges principales sont a Eschweiler,
Borbeck, Laar, etc., occupe 1,000 ouvriers dans ses mines et 3,000 dans
les usines; eile produit annuellement 60 a 65,000 tonnes de fers lamines
de diverses sortes, parmi lesquels pres de 8,000 tonnes de roues et d’cs-
sieux. Les procedes Bessemer et Martin y fonctionnent depuis peu.
Vers le nord de la Westpbalie, aux environs d’Osnabrück, ou le terrain
houiller de la Ruhr sernble remonter au jour, on a etabli, en 1856, au
milieu d’une plaine inculte, la grande usine de Georg-Marie. Elle se com-
pose de 6 hauts fourneaux, qui ont produit, en 1872, 53,000 tonnes de
fonte, dont les sept dixiemes sont de la fonte Bessemer, que l’on trans-
forme en acier dans une usine voisine fondde en 186g. Les hauts fourneaux
marchent ii poitrine ferrnde depuis 1867, et c’est la que le directeur de
l’usine, M. Lürmann, a invenld les tuyeres a cau, en fer ou bronze, pour
l’ecoulement des laitiers. On les designe, par ce motif, dans les usines,
sous le nom de tuyeres Lürmann. Les laitiers sont entierement grenailles, et
se vendent soit comme baliast pour les chemins de fer, soit comme trass
pour la fabrication des briques a ciment de chaux. Gelles—ci sont formecs
de 1 de chaux pour 8 de laitiers. Dans une fabrique voisine, on a prdpard
ainsi, en 1872, a l’aide de cinq presses a vapeur, plus de 2 millions de
briques fort recherchees par les architectes. Les laitiers basiques des hauts
fourneaux a fonte Bessemer conviennent surtout pour cet usage.
Le mineral traite a Osnabrück provienl d un puissant amas de fer spa-