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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome I

MINES ET METALLURGIE. 
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nous ne trouvons pas de faits nouveaux a mentionner Jans la periode 
assez courte qui separe de l’Exposition de Paris en 1867 jusqu’ä ce jour. 
Les methodes et les procedes d’exploitation des mines et du traitement 
des minerais n’ont pas varie; quelques ameliorations de details seulement 
pourraient faire croire ;i quelques changements : il n’y a pas a en parier. 
Tout cela se trouve decrit, commente dans nombre de publications et 
d’ouvrages devenus classiques. Rien ne se decouvre que Ton ne connaisse 
deja ; si Ton remarque sur quelques points des metaux d’une plus grande 
purete, plus homogenes, cela resulte bien inoins de la perfection des appa- 
rcils que de Tintelligence, des soins et de Thabilcte des fondeurs. 
Les collections mindralogiqucs n’ont pas Timportance qu’elles avaient 
au Champ-de-Mars; mais les carles geologiques, les cartes graphiques, 
les plans et les coupes de preparations mecaniques et de machines d’extrac- 
lion, les dessins et les relicfs de fours de Fusion et d’appareils de grillage, 
se sont beaucoup multipli&s, sans reveler cependant des innovations sen 
sibles : la Prusse les prodigue. Puis vient TAutricbe avec ses satellites, la 
Hongrie, la Boheme, la Carinthie, etc. 
La Russie, la Norwege et la Suede, dans le Nord, (italcnt les specimens 
les ]dus remarquables de leurs ricbesses minerales. 
En revenant a TOccident, nous retrouvons TEspagnc avec ses cinabres 
et le modele du four Bustamente, qui est encore 1c mieux adapte a leur 
traitement, malgr6 toutes les tentatives essaydes soit en Espagne,soit aux 
mines d’Idria en Carniole et dans celles d’Illyrie et de Carinthie, pour le 
rcmplacer. 
L’Espagne nous montre avec le Portugal les pyrites de cuivre de Santo- 
Uomingo et de la province limitropbe de Huelva, dont Textraction s’accroit, 
dans ces deux pays, ebaque jour davanlage. 
Quant a TAnglcterre et au Nouveau Monde, il faul se reporter a TEx- 
posilion de 1867 pour se faire une idee des immenses richesses de ces 
contrees. Ce qui se voit d’ici de la n’en est que Texpression tres-afTaiblie. 
Les metaux precieux, Tor, Targent, le platine, sont representes par les 
collections de la Californie, de TAustralie, de Vittoria, de la Russie et de 
presque tous les pays oü ces metaux se rencontrent en proportions plus 
ou moins abondantes, tcls que Tor tellurd de la Hongrie et Tor de la 
Guyane, dont des gites assez importants ont etd recemment decouverts. 
La vitrine de MM. Mathey Johnston, en Angleterre, attire surtout 
Tattention et explique la reputation que ces industriels habiles ont ac- 
quise dans Taflinage et le travail de tous les metaux precieux de cclle 
classe.
	        
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