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MIN ES ET METALLURGIE,
Tours. Dans d’autres circonstanoes, on a cherche ä augmenter los dimen-
sions ou lc nombre des engins de rcduction, mais sans que leurs principes
fondamentaux se trouvent älteres. De plus, l’intervalle si court qui nous
separe de 1867 a cejour, ct les evEnements qui sont survenus durant cclte
periode, ne permettent pas de donner a des essais ou ä des modificalions
plus ou ruoins heureuses une consecration que l’experience de plusieurs
annees parviendra scule a sanctionner.
A l’affinage des plombs pour en extraire l’argent par lc pattinsonage,
par le zincage, modifie par le procede Cordurie et celui de Moysan, ici
par la vapeur libre comrae agent chimique et mecanique du pattinsonage,
lä par la vapeur surchauffee apres le zincage, et qui laissentl un et I aulrc
des dechets considerables, ou de grandes quantites d oxydes a reduirc,
M. Thomas Payen oppose un nouveau procede daflinage complet, qui
Eviterait, sans formation d’oxydes de plomb, les perles de cc nietal, en
permettant en meine tcmps de recueillir tous les nietaux Etrangers conte-
nus dans celui-ci. Ce procede, designe sous le noiu de naIronietallurgic,
est fonde sur la propriete que possede un bain dalcali caustique bydiale
fondu, de dissoudre ou d’oxyder successivement tous les metaux en les
entrainant dans une scorie soluble, sauf le filomb, 1 argcnt ct lor.
Nous ne pouvons entrcr dans les details d application de ce procede
actuellement experimente dans une usine de Marseille, et qui semble reali-
ser les conceptions de son auteur. 11 laut attcndre que son application en
grand plus longtemps poursuivie ait prononce; mais il elail convenable
de le citer ici pour faire voir que lcsprit de reclicrclie ne clionie jamais
entierement. Esperons que ce [irocede pourra rendre un jour des Services
reels a la purilication des metaux.
La production du plomb en Europe est toujours concentree en Esjiagne,
en Angletcrre, en Aulriche ct dans Tempire d’Allemagne. O11 se bornc
en France a laffinage et au patlinsonage des plombs importes de la penin-
sule iberique. Sauf les usines de Biasche, dans le Pas-de-Calais, de Mar
seille, du Gard qui se sont abstcnues, et de Pontgibaud, dans le Puy-dc-
Domc, ou la fonte des minerais indigenes ou etrangers est cntreprisc avec
succes, nous ne voyons pas a mentionner, cliez nous, d’autres fonderies de
quelquc importance.
Ces Etablissements sont nombreux dans les cmpires d’Allemagnc et
d’Autriche. Citons, dans les provinces rhenanes, Stolberg, la societe de
Mechernich, la societe d’Eschweiller et des mines du Nassau, enfin les
mines d’Ems; les mines domaniales de Clausthal, dans le Hanovie, de
Freyberg, en Saxe, qui conservent encore ici la supremalie qui les dis-
