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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome I

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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
Etain. — L’&ain consommd en Europa s’eleve a pres de 18,000 lonnes 
par an, fournies presque exclusivement par l’Angleterre et la Hollande, qui 
a le monopole de I’exploitation des mines de l’archipel Malaisien, les 
plus riches du monde. 
Nickel. — La production des minerais et des speiss de nickel se inontc 
annuellement ä 4,000 tonnes environ. 
Mercure. — La production du mercure en Europe, 011 l’a deja dit, a 
son principal poinl en Espagne, qui exercc une espece de monopole sur 
les marches europeens; car les mines de l’Illyrie, de la Carinthie, n’y figu- 
rentqu’en quantites restreintes. Elle se monle, dansccs contrees reunies, 
de i3 a 1/1,000 quintaux metriques par an, chiffre qui n’a pas scnsible- 
mcnt varie depuis plusieurs annees. Le prix du mercure est tombe de 1 3 a 
1 h Francs le kilogrammc a celui de 8 a 9 francs, par suite de la decouverlc, 
qui remonte deja a plusieurs annees, des gisemenls considerables de New- 
Almaden, dans la Californie. Ces mines, dont l’exploitation s’etait ralentie 
et meine arretee par diverses causes etrangeres a leur richesse, et qui 
ont disparu, ont repris une aclivite teile, que non-seulement eiles pour- 
voient aux besoins des ateliers d’amalgamation du Colorado, du Chili et du 
Perou, que l’Espagne alimenlait seule autrefois, mais encore ellcs vienncnt 
concourir a l’approvisionnement des marches de l’ancien continent. 
j\ous avons en Algeric des gites de cinabre assez pauvres, et qui ne re- 
pondent pas aux csperances que leur decouverte avait fait naltre. 
M^tacx rares. — Les metaux rares, que nous qualifions ainsi pour les 
distinguer des metaux precieux, connus de toute antiquite, que la nalure 
nous l'ournit ii l’etat de purete comme l’or, l’argent, et parfois le cuivre 
nalil, ne donnent pas lieu a des exploitations suivies. Dans la plupart des 
cas, ils ne servenl qu aux experiences de laboratoire ou aux speculations 
de la Science qui les a decouverts, et qui s’en aide pour etendre ses re- 
cherches ou provoquer de nouvelles investigations. 
Dans la liste de ces metaux se trouvent le magnesium, l’iridium, l’in- 
dium, l’osmium, le palladium, le thallium, et les radicaux de la potasse 
et de la soude, et cnfin l’aluminium et le platine, qui, par leurs qua- 
lites particulieres, rendent aujourd’hui taut de Services a l’induslrie. 
On sait que c’est ä un alliage d’iridium et de platine qu’on a eu recours 
pour etablir les prototypes du melre. 
L’aluminium et le platine sc travaillent en quantites assez notables. Le 
platine, qu’on esl parvenu a rendre (res-pur et a fondre par masses, mal-
	        
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