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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome I

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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
residus d’usine, etc., les eaux d’irrigation chargees des principes mineraux 
cnlevesaux flancs de nos coteaux, et toutes les substances minerales faisant 
partie de la Constitution du vegetal et de ses produits, et qu’on trouve 
eparses soit a la surface du globe, soit dans les entrailles de la terre ou dans 
les eaux de l’Ocean. Ces substances sont indispensables ä la plante; c’est la 
seule matiere premiere que l’homme ait a fournir; eile n’entre que pour 
quelques centiemes a peine dans la masse du vegetal. La nature lui Iaisse 
toujours une fraction minime du travail ä faire, c’est bien le moins qu’il 
apporte, sous ce rapport, sa pierre a l’edifice. 
Ces considerations, quelque abstraites qu’elles puissent paraitre, ont leur 
importance : elles simplifient les termes de la question agricole; dies 
montrent en quoi l’agi’iculture touche a l’industrie manufacturiere, en quoi 
eile s’en eloignc, en quoi eile peut imiter ses elforts, en quoi eile serait 
impuissante ä realiser les niemes progres; dies renferment tout le pro- 
gramme des amdiorations agricoles ä cxecuter, savoir : 
i° Elever la puissance productive de la plante-oulil; 
2° Placer celle-ci dans les conditions propres ä lui permettrc de donner 
tout son efFet utile. 
Le probleme est sans doutc plus difficile a resoudrc que celui que pre- 
sentent les industries manufacturieres. L’etude de la matiere vivante est 
plus ddicate, les experiences sont plus lentes,plus minutieuses, plus be- 
rissees d’obstacles; mais les ressources de la Science sont tellement grandes, 
qu’avec son concours l’agriculture saura bien trouver les Solutions pra- 
tiqucset realiser des progres, sinon aussi saisissants, au moins comparables, 
dans une juste proportion, ä ceux des manufactures. 
Un autre reproche que Ton adresse souvent a l’agriculture, et que nous 
ne pouvons passer sous silence, est celui d’etre routiniere, dans le inau- 
vais sens du mot, c’est-ä-dire hostile au progres, ou, du moins, lenle ä 
l’accepter pour en faire son probt. 
II y a lä egalement une erreur, ou plutöt une exageration. L’agriculture 
n’est pas plus rebelle au progres que les autres industries. 
Le progres est en clfet, avant tout, une ceuvre de necessid; l’homme est 
le meme partout et pour tout; il ne consent, il ne se decide ä modiber 
ses babitudes qu’autant qu’il y est contraint. 
L un autre cote, le progres se produit d’autant plus lcntement que l’in 
dustrie touche a des interets plus considerables; on ne met en mouvement 
une grande masse qu’avec une force proportionnelle, et la vitesse est en 
raison inverse de la masse. Cette loi de la mecanique est parfaitement 
{joiil. Esperons que les aulres villes suivronl ce 
sage exemple. 
lui causaiten jetant chaque annee dansla Seine 
ses loo millions de metres cidies d’eaux d’ii-
	        
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