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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome I

AGRICULTURE. 
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applicable au cas qui nous occupe. Or l’agnculture represenle uue müsse 
plus considerable que n’importe quelle autre indusine; eile couvre de ses 
usines la surface entierc du terriloire; eile compte 20 mdlions d Interes 
ses et un Capital de 100 milliards au moins. 
Ce n’est pas evidemment du jour au lendemain qu’on peut transiormer 
une semblable industrie. Au reste, qu’ont fait ies manufactuners eux- 
memes pendant de longues anndes ? , 
Tant que les fils, les tissus, les fers, etc., ont ete proteges contre la 
concurrence etrangere par des droits eleves, ils se sont preoccupes bien 
peu des progres realisables alors; ils gagnaient suffisamment avec leur 
vieil outillage; ils nen demandaient pas davantage. Arkwnght avait beau 
inventerson admirable metier self-acting, Whitworth, de Manchester, es 
machines-outils, un autre les puissants marteaux ä vapeur, les usines res- 
taient ce qu’elles etaient. Nul progres et nul besoin de progres ne s y 
manifestaient: la loi avait la prevoyance de tout. Qu’avaient-xls besoin de 
faire les depenses considerablcs et l’experience toujours couteuse d un 
nouvel agencement? Quand la reformc commerciale est venue les mena- 
cer et compromettre leurs interets, le progres s’est fait rapidement; mais 
seulement alors. Les vieux metiers, les procedes ddfectueux disparurent 
comme par enchantement, pour faire place aux inaclnnes perfectronnees 
qui fonctionnaient deja depuis longtemps en Angleterre. Ce fut une ven- 
table fievre, car il s’agissait d’etre ou de ne pas etrc. 
L’agriculture na jamais procede autrement: le progres y est lcnt, parce 
uue la’ necessite est lente a se produire, parce qu’on n’y prevott pas, a 
quelques rares exceptions pres qui passent inapercues, les besoins de ave- 
nir On obeit aux necessites quand elles sont tellerncnt pressantes qu on ne 
peut reculer plus longtemps. L’histoire de la machine a mmssonner nous 
en ofTre la preuve la plus manifeste. Le reverend Patrick Bell, dans une 
ferme situee au fond de l’Ecosse, avait, Ahs 1826, inventd une machme a 
moissonner. Cet instrument, expdrimentd dans les env.rons de Forlar 
avait donne de bons resultals. Ce n’etait pas l’antique et mforme appareil 
employe par les Gaulois, c’dtait une machine bien concue mecan.quement 
et susceptible de rapides perfectionnements, puisque c’est sur eile que se 
sont modeles, en quelque Sorte, tous les types de moissonncuses de no re 
epoque. Elle n’avait de commun avec la machme de nos ancetres que 
mode d’application de la force : les animaux la poussaient devant cux. 
Cependant cette machine ne se repandit pas; eile tomba dans loubli jus- 
(lu’en 1801. Pendant ce temps, la colomsation des Etats-Unis marchai .. 
grands pas, par suite de Emigration de Plrlande; les colons commcn- 
faient a refluer vers les immenses plaines que baignent le Missouu c
	        
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