AGRICULTURIi. U7
une excellente nioissonneuse ct une Lonne fauclieuse pouvant aisemcnt se
transformer en nioissonneuse.
La macliine ä moissonner inventGe par Burdick en 1867, et connue sous
le nom de Burrlick-Cerh, a ete recemment introduite en France; eile s’v
est fait connaitre pendant la derniere Campagne.
A Vienne, eile a soutenu la reputation quelle s’est acquise aux Etats-
Unis, et a meritd le nurnero h dans le classement des machines, ä la suite
des epreuves de Leopoldsdorf. Quoique coupant moins ras et ne faisant pas
aussi bien la javelle que la Johnston, la Warder et la Mac Cormick, eile
n’en a pas moins fourni un excellent travail. Sa marche a ete tres-regu-
liere; eile a mis une heure quinze minutes ä executer sa taclie, avec sept
minutes d’arret. Son prix est, en Autriche, de 1,017 fr an cs. D’apres la
declaration de Fexposant, il s’en serait vendu dejä 65,000 en six ans.
La fauclieuse fabriquee par Osborne et C ie porte le nom de machine Kirbv.
Elle est montee sur deux roues et a une carcasse de bonne fonte; eile a une
certaine analogie avec la Champion : le Systeme est ä peu pres le meine,
seulement la transmission est plus directe; il y a un engrenage en moins.
Cette faucheuse est tres-compacte, bien concue; eile se manoeuvre faci-
lement; le conducteur, etant place en arriere de la lame de scie, surveille
sans peine le fonctionnement des lames, et, ä l’aide d’un grandlevier placö
ä portee de sa main droite, peut lever la scie a toutes les inclinaisons
jusqu’ä la verlicale, franchir les obstacles, faueber des talus et tailler
des baies vives. Cette machine a träs-bien fonctionne a Leopoldsdorf; eile
peut aisdment faire 5o ä 60 ares par heure : son prix est de G/u francsä
Vienne.
La macliine combinäe ou ä deux fins (Kirby combined) est aussi d’une
grande simplicite de construction. Elle repose sur une seule roue de Sup
port dont le diametre est de o m ,76 et la largeur de jante de o'^iS. Cette
roue porte dans son plan une roue motrice armee de soixante-quinze dents,
Inquelle inet en mouvement un pignon de douze dents. L’arbre de cepignon
porte ä son extrdmite une roue d’angle munie de trente-quatre dents qui
fait tourner un pignon de onze dents. Le pignon donne le mouvement au
plateau de la manivelle et imprime ä la scie le mouvement de va-et-
vient. L’espace parcouru par la scie est de o m ,o88 pour cliaque tour de la
manivelle. A l’aide de ces elements, on trouve que :
1° Le nombre de tours de la manivelle pour un tour de la roue mo
trice est de 1 9,31 ;
ii° La vitesse de la scie est de i"',3(i par seconde;
3° Le nombre de tours de la manivelle par seconde est de 7,72.