AGRICULTURE.
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MM. Ad nance, Platt et G'°, il ne s’cn manufacturerait pas nioins de
20,000 par an, en ce moment. Les usines americaines en auraient livre
ä l’agriculture, depuis i858, environ 150,000.
MM. Aultrnann, Miller et C‘% ä Akron, construisent a peu pres la
meine machine et ont une fabrication aussi importante que MM. Adriance,
Platt et C ic . Les faucheuses et les moissonneuses-faueheuses de Buckey,
qui sortent de leurs ateliers, different par quelques details seulcmcnt de
celles de ces derniers exposants. Le bäti de la machine est en fonte, les
dents de la scie sont un peu plus longues. Quant au mecanisme et au
travail, ils sont les intimes, et la recompense a 4te par consiiquent legale.
Si la machine combinee de MM. Aultrnann, Miller et C‘° a fait,
comme moissonneuse, un meilleur travail a L^opoldsdorf que celle de
MAL Adriance, Plattet C‘ e , et a termine sa täche plus rapidement, la cause
enest due uniquement, nous le r^petons, a la qualite des attelages employes
dans les dcux cas.
La machine Mac Cormick afait aussi, a Leopoldsdorf, un excellent tra
vail. Cette moissonneuse toutefois n’a pas present^ de perfectionnemenls
importants depuis 1867. Son appareil javeleur est restff un peu lourd.
Le Jury du deuxieme groupe de l’Exposition universelle de Vienne a rendu
a la memoire de Mac Cormick l’hommage qui est du a cet inventeur et a
ses Services a la cause de l’agriculture et de Phumanite, en accordant ii
ses successeurs une medaille de merite pour les moissonneuses de son
Systeme qu’ils ont exposees.
En dehors des machines qui pr^cedent, il nous reste peu de chose a
dire. La machine Sprague est bien connuc en France; faute de reprdsen-
tant a Vienne, eile n’a pas et£ amenee dans les champs de Leopoldsdorf
pour y etre comparee a ses rivales, et est restöe relegu^e dans un coin
du hangar des machines americaines. La faucheuse a deux fins Excelsior
de M. Sieberling, aAkron (Ohio), coupe bien; eile estconvenablement cons-
truite,bien etablie.Les conditions de vilessc des divers Organes sont realisees
suffisamment pour un hon travail; mais 011 peut lui reprocher, comme
moissonneuse, de ne pas repondre aux besoins de l’agriculture actuelle, en
ne faisant pas la javelle et en obligeant le cullivateur a courir derriere
pour relever l’endain et faire la gerbe. Son prix comme faucheuse est
de 7Öo francs. La moissonneuse-faucheuse coute 3oo francs de plus.
Parmi les nouveautes restant a signaler dans l’Exposition des Etats-
Unis, nous devons mentionner le remplacement de la plate-forme fixe sur
laquelle tombent les plantes coupees par une plate-forme circulaire adap-
tee a une machine Buckey et mobile sur un axe vertical. Ce plateau, lege-
rement bombe dans son inilieu en forme de calotte, a 1 metre environ