132 EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE.
de diametre. Les endains, cn tombant sur ce plateau, sont entralnes et
dAposös sans choc au bord de la machine. II n’y a pas lä amelioration de
grande importance.
Un inventeur a enfin imagine de siniplifier le mecanisme des faucheuses
et des moissonneuses, et de reniplacer les deux ou trois pignons et lesdcux
ou trois roues d’angle qu’on trouve dans toutes les macbines pai une
l’oue niotnce agissant sur une vis sans fin, dont la tige fait aller la mani-
vellc de la laine coupante. Le mecanisme est de la sorte consid^rablement
reduit.
Le mecanisme est bien fait, bien proteg^; la vis sans fin est laite en
ocier fondu de premiere qualite, et la roue dentee en bronze de canon.
Le brevet pris pour ce perfectionnement a amene, pour son exploita-
tion, la creation d’une compagnie, the Superior Machine Company, a Wee-
ling (Virginie occidentale). Gelte compagnie fabrique des faucheuses, des
faucheuses-moissonneuses et des moissonneuses d’apres ce Systeme. Ces
machines sont faites avec soin et ont leurs coussinets en cuivre. Toutes
les pieces qui les constituent peuvent etre achelees separement d’apres
un tarif.
Dans les champs de Leopoldsdorf, la Superior mower a fourni un travail
assez satisfaisant; eile a convenablement fauche le lot de vesces en vert qui
lui a ete attribue. Ses prix sont tres-bas : ainsi la faucheuse ne se vend pas
plus de 35o francs aux Etats-Unis. Son bas prix et la simplicitA de son
mecanisme meritent 1’attention du public agricole.
En resume, si Ton compare l’exposition agricole des Etats-Unis en
1873 ä celle de 1867, on n’y trouve pas de difference bien marquAe.
A Paris, Inhibition americaine Atait inconlestablement plus complete,
et par suite beaucoup plus considerable; ses produits etaicnt plus abon-
dants et ses instruments d’agriculture plus varies. A cöte des faucheuses
et des moissonneuses, il y avait au Champ de Mars et dans 1 annexe de
Billancourt des specimens de machines agricoles de toutes sortes, des cha-
riots pour les transports, des herses pour l’ameublissement du sol, des
charrues, des semoirs, des egreneuses de coton, des batteuses de ma'is et
de tres-interessantes collections d’outils en acier. Au Prater de Vienne,
l’exposition etait plus restreinte ; eile n’a guAre compris, comme nous l’a-
vons vu, que des faucheuses et des moissonneuses; mais, par contre, cctte
categorie de machines a ete representee comme jamais eile ne 1’avait ete
auparavant. Ces utiles Instruments olfraient un ensemble des plus com-
plets et des plus satisfaisants. Leur construction tAmoignait des soins, de
plus en plus grands qu’v attachent les fabricants. De reels perfection-