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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome I

AGRFCIJLTURE. j (J j 
valeur de la decouverte, de s’assurer la possessio» de ces riches depots, 
qm renferment a 1 ^tat brut de y 5 a 83 p. o/o de phosphate tribasique pur : 
n est-il pas regrettable de voir une teile ressource echapper ä nolre Indus 
trie pour aller se manufacturer en Angleterre ä l’aide de pyrites venant 
elles-memes de depots situes en Espagne, ä pcu de distance de nolre fron- 
tiere pyreneenne? 
La maison Packard et C le , independamment de son usine de Bramford, 
a fondc diverses succursales a Wetzlar en Allemagne, a Ipswich en Angle 
terre, et a Villefranche en France; ses produits sont tres-honorablement 
connus, tres-estimes et se vendent toujours sur analyse. 
En raison de l’importance de la fabrication de M. Edouard Packard et 
des Services rendus par cet industriel, le Jury du deuxieme groupe lui a 
accorde ä l’unanimile une medaille de progres pour l’ensemble de son 
exhibition. 
A cötd de MM. Packard et C' e , nous trouvons bien d’autres fabricants 
d’engrais. Parmi les principaux, nous cilerons MM. Gibbs et C io , ä Londres; 
la Compagnie des engrais de Londres (London Manure Companyet 
MM. Lawson et C ,e , ä Edimbourg, les uns transformant des matieres ani 
males et des decbets d’abattoirs en engrais, les aufres faisant, avec certains 
guanos et des sels mineraux, des phospho-guanos et aufres melanges titres. 
Le nombre des usines de deuxieme ordre qui fabriquent des engrais pour 
l’agriculture brilannique est tres-considerable : il s’en trouve pres de tous 
les grands centres manufacturiers. On peut jugcr par la de l’interet que 
l’Angleterre altaclie a la question des engrais employds com me auxiliaires 
du furnier. 11 n’y a pas de statistique qui permette d’apprdcier exactement 
la consommation qui en est faite, mais on peut l’evaluer a i5o millions de 
francs, ce qui correspondrait ä unedepense annuelle de 70 francs environ 
par hectare en exploitation. Notre agriculture est encore loin de faire un 
semblable usage des engrais complementaires, et cependant, proportion- 
nellement, nous produisons beaucoup moins de furnier que ragriculture 
anglaise. Depuis quelques annees, les cultivateurs frangais, mieux eclaires 
sur les elfets des engrais commerciaux, ont realise sans doute de grands 
progres sous ce rapport; mais combien il leur reste encore ä faire! 
L’exposition anglaise des machines agricoles, qui s’offre maintenant a 
nous, etait certainement la section qui a le plus attire 1’attention des visi- 
teurs. Elle presentait, en cffet, l’expression la plus complete de tous les 
progres realises dans la mecaniquc agricole jusqu’a ce jour; eile nous 
montrait, de plus, que les mecaniciens anglais savent admirablement se 
plier aux exigences du commerce, et, au lieu d’imposer aux pays ou ils 
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