MAK

Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome I

agricultuhe. 1(i; . 
accessible seulement aux gros capitaux. La necessite d’engager dans Io prix 
d acquisition une somme de 60 a 70,000 Francs est une cause de faiblesse 
|»our los entrepnses en les grevant lourdement d'es Je dcdiut d’un gros i„- 
tertA et d’une d^pense considerablc a amortir. Ces machines, d’autre pari 
exigent de l’espace, de grandes piiices de terre; elles n’ont pas encore tonte 
la mobdite desirnble; leur poids est Enorme et de nature ä compromeltre 
les ouvrages d art qui existent sur Io parcours des chemins vicinaux : delä 
des obstacles a leur extension. 
M. James Howard, le chef de la celebre usine de Bedford, au.iuel ses 
eminents Services h l’agriculture ont valu un sidge au Parlement britannique 
et quantite de rdcompensesdans toutes les grandes exhibitions, a dierche a 
resoudre ces difficult<5s. II a construit un appareil de culture a la vapeur 
qui a l’avantage de ne pas präsenter la plupart des inconvenients du Sys 
teme Fowler, tont en reposant, pour l’ensemble, exactement sur le meine 
principe. Ce qui distingue son Systeme, c’est le mode de transmission de 
la lorce : la disposition adoptde par M. .1. Howard consiste h allonger le 
cAble en acier qui donne le mouvement aux appareils de culture, tout au- 
lour du champ ;i cultiver, au moyen de poulies d’angle maintenues en 
place ä l’aide d’ancres profondement enfoncces dans le sol. Jusqu’i I’annee 
dermere, le point d’appui de la traction de Instrument s’etablissait au 
moyen d’ancres mobiles, qu’il fallait deplacer au für et a mesuro du par 
cours de la charrue. 
Ce syteme avait contre lui d’exiger un grand deplacemont de cAbles 
d acier; il en r&mltait une perte notable de force et d’argent, en raison du 
frottement ayant heu sur une longueur de cäble considerable. Mais le plus 
grand inconyenient de l’ancienne disposition dlait la main-d’ceuvre nom- 
breuse et coüteuse necessaire a son fonctionnement. II fallait, en effet, un 
liomme a la machine, un homme au cabestan, un autre ä J’instrument cul- 
tivateur et deux autres aux ancres, pour en faire la manceuvrc, sans compler 
les enfants necessaires pour changer de place les porteurs de cäbles. D’un 
autre cöte, le temps necessaire k la fixation des poulies de transmission, 
au deplacement du cäble, au creusement des trous pour les ancres de 
traction, etait fort long et ajoutait aux frais du travail un appoint consi 
derable. Avec le nouveau Systeme, tous ces inconvenients disparaissent: les 
ancres mobiles, dont la manoeuvre etait si penible, sont supprimees; le 
deplacement du point d’appui se fait automatiquement, sans qu’il y ait l’ieu 
de sen occuper; l’ouvner prepose ä la manoeuvre du cabestan n’est plus 
necessaire; le mdcanicien remplit son ollice, tout en conduisant sa machine 
avec l’attention et les soins voulus, de sorte qu’il ne faul plus qu’un homme 
sur la locomobile, un autre pour mener l’appareil de culture et deux ear- 
1 I .
	        
Waiting...

Nutzerhinweis

Sehr geehrte Benutzerin, sehr geehrter Benutzer,

aufgrund der aktuellen Entwicklungen in der Webtechnologie, die im Goobi viewer verwendet wird, unterstützt die Software den von Ihnen verwendeten Browser nicht mehr.

Bitte benutzen Sie einen der folgenden Browser, um diese Seite korrekt darstellen zu können.

Vielen Dank für Ihr Verständnis.