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accessible seulement aux gros capitaux. La necessite d’engager dans Io prix
d acquisition une somme de 60 a 70,000 Francs est une cause de faiblesse
|»our los entrepnses en les grevant lourdement d'es Je dcdiut d’un gros i„-
tertA et d’une d^pense considerablc a amortir. Ces machines, d’autre pari
exigent de l’espace, de grandes piiices de terre; elles n’ont pas encore tonte
la mobdite desirnble; leur poids est Enorme et de nature ä compromeltre
les ouvrages d art qui existent sur Io parcours des chemins vicinaux : delä
des obstacles a leur extension.
M. James Howard, le chef de la celebre usine de Bedford, au.iuel ses
eminents Services h l’agriculture ont valu un sidge au Parlement britannique
et quantite de rdcompensesdans toutes les grandes exhibitions, a dierche a
resoudre ces difficult<5s. II a construit un appareil de culture a la vapeur
qui a l’avantage de ne pas präsenter la plupart des inconvenients du Sys
teme Fowler, tont en reposant, pour l’ensemble, exactement sur le meine
principe. Ce qui distingue son Systeme, c’est le mode de transmission de
la lorce : la disposition adoptde par M. .1. Howard consiste h allonger le
cAble en acier qui donne le mouvement aux appareils de culture, tout au-
lour du champ ;i cultiver, au moyen de poulies d’angle maintenues en
place ä l’aide d’ancres profondement enfoncces dans le sol. Jusqu’i I’annee
dermere, le point d’appui de la traction de Instrument s’etablissait au
moyen d’ancres mobiles, qu’il fallait deplacer au für et a mesuro du par
cours de la charrue.
Ce syteme avait contre lui d’exiger un grand deplacemont de cAbles
d acier; il en r&mltait une perte notable de force et d’argent, en raison du
frottement ayant heu sur une longueur de cäble considerable. Mais le plus
grand inconyenient de l’ancienne disposition dlait la main-d’ceuvre nom-
breuse et coüteuse necessaire a son fonctionnement. II fallait, en effet, un
liomme a la machine, un homme au cabestan, un autre ä J’instrument cul-
tivateur et deux autres aux ancres, pour en faire la manceuvrc, sans compler
les enfants necessaires pour changer de place les porteurs de cäbles. D’un
autre cöte, le temps necessaire k la fixation des poulies de transmission,
au deplacement du cäble, au creusement des trous pour les ancres de
traction, etait fort long et ajoutait aux frais du travail un appoint consi
derable. Avec le nouveau Systeme, tous ces inconvenients disparaissent: les
ancres mobiles, dont la manoeuvre etait si penible, sont supprimees; le
deplacement du point d’appui se fait automatiquement, sans qu’il y ait l’ieu
de sen occuper; l’ouvner prepose ä la manoeuvre du cabestan n’est plus
necessaire; le mdcanicien remplit son ollice, tout en conduisant sa machine
avec l’attention et les soins voulus, de sorte qu’il ne faul plus qu’un homme
sur la locomobile, un autre pour mener l’appareil de culture et deux ear-
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