AGRICULTURE.
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riable au non, pourvu qu’on rende l’acces de l’air facile et qu’on empdche
1’obstruction de la grille parles cendres.
(jette invention n’a ^videmment aucune valeur pour les pays ou la paille
trouve, soit dans l’exploitation meine, soit dans le commerce, un emploi
avantageux, et par suite coute eher; mais eile est appelee a rendre de reels
Services dans certaines contr^es, telles que la vallee du bas Danube, la Hon-
grie, la Russie meridionale, ou la paille est sans valeur et une cause d’en-
combrement en raison de l’immensite des cultures de cereales qui s’y font
et des difficultds du transport.
Le n est pas la seule innovation qu’ont present^e MM. Ransomes et
liead; nous aurons ])lus loin l’occasion de revenir sur les nombreux pro-
gres qu’ils ont fait faire a l’outillage agricole. Disons de suite, toutel'ois,
t(ue cette maison, lune des plus anciennes et des plus honorables de la
Grande-Bretagne, continue ä bien meriter de l’agriculture, et a pu ajouter
aux grands prix qui lui ont ete accordes aux Expositions de Paris et de
Londres le diplome d’honneur de Vienne.
Parmi les autres machmes a vapeur, nous signalerons celles de
MM. Clayton et Shuttleworth, a Lincoln; Marshall Sons et C ic , a Gains-
borough; Turner, ä Ipswich; Robey et G'\ a Lincoln, et Wilsher et C”, a
Londres; toutes etaient remarquables.
Les ameliorations introduites par ces constructeurs consistent, en ge
neral : i° dans 1 addition aux machines a vapeur d’un appareil perfec-
tionne pour le chauffage de 1 eau d alimentation par la vapeur d echap-
pement; a° dans lapplication d’une enveloppe de vapeur autour du
cylindre, pour y empecher tonte condensation; 3° dans 1 etablissement de
tiroirs mobiles d’expansion ou d’excentriques qui permettent de regier
1 admission de la vapeur de facon a donner toute la force dont la machine
est capable, ou de la reduire, suivant les besoins, aux deux tiers, k la
moitie ou meine au quart, quand le travad a ellectuer n'cn demande pas
davantage.
Toutes ces ameliorations ont eu pour resultat de faire des machines
fonctionnant plus reguherement et ne depensant de combustible quen
raison du travail : la force se trouve produite plus economiquement, puis-
qu’on brule moins de charbon. Ges appareils sont arrives ä ne plus
depenser qu’une quantite minime de combustible, et a travailler avec une
reelle perfection; aussi leur construction exige-t-elle des soins tres-minu-
lieux et des ajustages d’une grande precision; mais, par contre, leur prix
reste forcement Meve, et il a plutot augmente que diminue depuis 1867.
Les batteuses exposees etaient presque toutes des machines a grand
travail. et constituaienl assurement. avec les locomobiles. la partie la plus