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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome I

AGRICULTURE. 
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riable au non, pourvu qu’on rende l’acces de l’air facile et qu’on empdche 
1’obstruction de la grille parles cendres. 
(jette invention n’a ^videmment aucune valeur pour les pays ou la paille 
trouve, soit dans l’exploitation meine, soit dans le commerce, un emploi 
avantageux, et par suite coute eher; mais eile est appelee a rendre de reels 
Services dans certaines contr^es, telles que la vallee du bas Danube, la Hon- 
grie, la Russie meridionale, ou la paille est sans valeur et une cause d’en- 
combrement en raison de l’immensite des cultures de cereales qui s’y font 
et des difficultds du transport. 
Le n est pas la seule innovation qu’ont present^e MM. Ransomes et 
liead; nous aurons ])lus loin l’occasion de revenir sur les nombreux pro- 
gres qu’ils ont fait faire a l’outillage agricole. Disons de suite, toutel'ois, 
t(ue cette maison, lune des plus anciennes et des plus honorables de la 
Grande-Bretagne, continue ä bien meriter de l’agriculture, et a pu ajouter 
aux grands prix qui lui ont ete accordes aux Expositions de Paris et de 
Londres le diplome d’honneur de Vienne. 
Parmi les autres machmes a vapeur, nous signalerons celles de 
MM. Clayton et Shuttleworth, a Lincoln; Marshall Sons et C ic , a Gains- 
borough; Turner, ä Ipswich; Robey et G'\ a Lincoln, et Wilsher et C”, a 
Londres; toutes etaient remarquables. 
Les ameliorations introduites par ces constructeurs consistent, en ge 
neral : i° dans 1 addition aux machines a vapeur d’un appareil perfec- 
tionne pour le chauffage de 1 eau d alimentation par la vapeur d echap- 
pement; a° dans lapplication d’une enveloppe de vapeur autour du 
cylindre, pour y empecher tonte condensation; 3° dans 1 etablissement de 
tiroirs mobiles d’expansion ou d’excentriques qui permettent de regier 
1 admission de la vapeur de facon a donner toute la force dont la machine 
est capable, ou de la reduire, suivant les besoins, aux deux tiers, k la 
moitie ou meine au quart, quand le travad a ellectuer n'cn demande pas 
davantage. 
Toutes ces ameliorations ont eu pour resultat de faire des machines 
fonctionnant plus reguherement et ne depensant de combustible quen 
raison du travail : la force se trouve produite plus economiquement, puis- 
qu’on brule moins de charbon. Ges appareils sont arrives ä ne plus 
depenser qu’une quantite minime de combustible, et a travailler avec une 
reelle perfection; aussi leur construction exige-t-elle des soins tres-minu- 
lieux et des ajustages d’une grande precision; mais, par contre, leur prix 
reste forcement Meve, et il a plutot augmente que diminue depuis 1867. 
Les batteuses exposees etaient presque toutes des machines a grand 
travail. et constituaienl assurement. avec les locomobiles. la partie la plus
	        
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