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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome I

AGR IC ULT URIS. 
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defricher et ameliorer les clistricts pauvres au poinl d’en obtenir aujour- 
d’lmi des rendements satisfaisants et de pouvoir y entretenir un nom- 
breux betail 
La distilierie a &te pourles pays pauvres, en Allemagne, ee que la su- 
crerie a ete pour ses plus riches districts; aujourd’hui les appareils les 
plus estimes dans cette contree sont ceux d’un Ingenieur franr.ais, M. Sa- 
valle, auquel l’art de la distilierie doit de nombreux perfectionnements. 
En 1836, il y avait en Allemagne environ i 4,ooo distilleries; aujour 
d’hui il n’en existe plus que 8,qoo ; mais les etablissements actuels tra- 
vaillent le triple de matieres premieres (3,5oo,ooo hectohtres de grains 
et 19 ou 2 0 millions d’hectolitres de pommes de terre), d’oii il suit que 
les progres de cette industrie se sont soutenus et ont donn4 naissance a 
de grandes fabriques. L’Allemagne avait e.xpose de nombreux echantillons 
d’alcool, mais ces produits ne paraissaient pas valoir les nötres. 
Mentionnons encore une belle exhibition de cocons de soie presentee 
par les grands-duches de Bade et de Hesse. Pour ce genre de produits, 
l’Allemagne reste loin derriere la Hongrie, la France, l’Italie et l’Espagne; 
ce qui n’a pas empeche son exposition d’etre, sous ce rapport, plus 
considdrablc et plus brillante que celle de ces divers pays. 
A cöte des produits de l’industrie agricole, la Prasse n’a pas manque 
de faire montre des richesses en sels de potasse que ses precieuses salines 
de Stassfurth renferment: commencee en i85i, l’exploitation de ces mines 
a fourni; en 1872, 200 millions de kilogrammes de sels de potasse; les 
depots de cette substance ont 4a metres d’epaisseur et pourront fournir a 
l’agriculture, pendant de longues annees, Fun des elements mineraux les 
plus utiles a la Vegetation. 
De nombreux echantillons d’engrais commerciaux, de poudres d’os, de 
guanos prepares et autres, temoignaient du prix qu’attachent les cultiva- 
teurs allemands ä l’emploi de ces auxiliaires du furnier : une carte, ä l’aide 
de teintes plus ou moins foncees, indiquait le rang de chaque district au 
point de vue de la consommation de ces matieres fertilLsantes; les pro- 
vinces les plus ricbes, ou la culture est la plus avancAe, sont, comme par 
tout , celles ou Fon fait le plus usage des engrais du commerce; la province 
de Saxe, FAnhalt, le royaume de Saxe, se trouvent a leur lete ; les cultiva- 
teurs de ces contr^es sont arrives a consommer autant d’engrais que ceux 
de FAngleterre, signedu bautdegrede perfectionnementde leur agriculture. 
1 L’Allemagne possede, dans des conditions 
de sol inferieures a celles de la France et sur 
une moindre surface cultivee: 
Chevanx 3,5oo,ooo 
(1,200,000 de plus que la France.) 
Teles de betail 15,000,000 
(a,5oo,ooo de plus que la France.) 
Moutons 29,000,000 
Porcs 8,000,000 
Ch^vres 2,000,000
	        
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