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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome I

AGR1CULTURE. 
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de progres. Les batteuses a grand travail, livrant le grain tout nettoye et 
ensache, pret a etre portd au marche, sont encore peu repandues. Les ma- 
chines ä manage ne tarardant pas dominenl; eiles figuraient en tres-grand 
nombre dans l’exposition de l’Allemagne; on y trouvait m4me quelques 
batteuses a bras. Le principal eonstructeur de ces machines, M. Lauz, en a 
vendu l’an dernier plus de 3,ooo aux prix de 270 et 35o francs; mais ce 
n’est pas lä un indice de progres; ces machines, surtout celles qui fonc- 
tionnent ä bras, sont d’un travail lent, et ne rdpondent plus aux besoins 
de l’agriculture moderne, qui tend a operer vite et bien; les batteuses ä 
manage ont cependant l’avantage d’occuper pendant l’biver les chevaux 
que l’agriculture allcmande tient en tres-grande quantile 1 . 
Les mdcaniciens allemands ont ete plus de l’avant en ce qui regardc les 
faucheuses, les faneuses et les moissonneuses; un certain nombre d’entre 
eux se sont mis, dans ces dernieres annees, a fabriquer ces machines. Les 
specimens nombreux qu’ils en ont pr^sentäs, sans avoir la qualite des ma 
chines anglaises et americaines, ne laissent pas d’eltre convenablement 
executes. En perfectionnant leur outillage, il est hors de doute que l’Al 
lemagne n’arrive ä suffire a ses besoins, comme le fait actuellement l’An- 
gleterre; pourlemoment, eile continueä faire de tres-grandes importations; 
en 1872, un seul entrepositaire a livre au pays plus de h,000 moisson 
neuses et faucheuses, americaines ou anglaises. 
Les hache-paille et les coupe-racines, dont on fait un grand usage dans 
les fermes allemandes pour la pr^paration de la nourriture des hestiaux, 
ne pr&entaient pas d’ameliorations sensibles; ces appareils n’ont pas la 
Itigerete et le fini des instruments franjais et anglais; leur construclion est 
restee en general grossiere. La meme observation peut ötre faite, a pari 
cjuelques exceptions, pour les tarares et les trieurs. 
Les charrues allemandes ont &e souvent decrites; le ruchaldo, au ver- 
soir court et releve, est une vieille invention; M. Eckert en est le meil- 
leur fabricant; ses charrues en fer, a soc mobile, sont assez bien faites et se 
vendent a un pi’ix modere. Ce eonstructeur est l’un des mieux outilk ! s de 
1’Allemagne; ses ateliers rappellent ceux de l’Angleterre; il occupe 5oo ou- 
vriers toute l’annee, et une force motrice de 100 chevaux-vapeur; sa 
vente depasse 1 million de francs par an. Ce n’est qu’avec de telles res- 
sources qu’on peut arriver ä faire du bon materiel et a le livrer ä bon 
marche. M. Eckert produit aussi d’excellenls semoirs; il fait des machines 
a ballre a grand travail, des chariots agricoles Idgers et solides ä la fois; 
ses houes, ses bisocs, ses semoirs, sont bien faemnnds et executes d’apres 
L’agricullure alleinantle enlrelicnt 3 millions i/a de chevaux.
	        
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