AGRICULTURE.
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macliines a faire les tuyaux de drainage, sont fabriqu^s d’apres les meil-
leurs modeles et ne laissent rien a d^sirer. M. Eichmann, etant membre
du Jury, n’a pu avoir de reconipense; mais ses collegues ont tenu a lui
rendre l’hommage qui lui 4tait du pour ses Services.
La maison Clayton et Shuttleworth manufacture a Vienne m4me ses
helles batteuses et ses macliines h. vapeur avec autant de soin et de succes
cpi’en Angleterre; eile a joint a sa fabrication sp^ciale celle des semoirs,
quelle vend en tres-grand nombre. MM. Clayton et Shultleworth, en creant
une usine dans la capitale de 1’Autriche et en faisant connaitre au pays les
meilleures macliines de la culture, ont bien merite le diplome d’honneur
qui leur a ete decerne.
Les instruments presentes par deux autres mecaniciens anglais bien
connus, MM. Robey et Nicholson, qui se sont aussi etahlis en Antriebe,
merite nt d’4tre egalement signalds.
M. Hof Herr, conslructeur du pays, a expose des semoirs, des mois-
sonneuses et des faucheuses assezbien fagonn^s; son semoir a treize rangs
(systisme anglais) se vend 800 francs.
M. Kugler fabrique un semoir a poquet pour betteraves, d’une assez
bonne construction; il est a alv^oles; un rouleau place en arriere des socs
tasse le sol apres le depot de la graine. Cet appareii, qui rappelle le mo
dele allemand, se transforme aisement en houe; pour sept lignes son
prix est de 800 francs. Son semoir pour cereales, ä treize rangs, avec
tubes telescopiques, se vend 680 francs; ses macliines a battre a manege
sont passables.
O11 peut encore citer les semoirs pour toutes graines (systeme Garrett),
fabriques par AL Julien Carrow et par M. Siegl, et le refroidisseur de lait
de M. Romanowsky. Ce dernier appareii se compose d’une Serie de cy-
lindres allong^s s’emboitant les uns dans les autres et laissant un certain
intervalle entre eux; ces intervalles sont remplis alternativement de glace
et de lait; le refroidissement du liquide s’opere tres-vite dans ces con-
ditions.
Ce Systeme toutefois, tout en coütant assez eher, präsente l’incon-
venient d’un nettoyage difficile; il ne vaut pas certainement le refroidis
seur americain, consistant en une pyramide remplie de glace sur laquelle
on fait couler le lait, qui, tombant en cascade sur la surface glac^e,
arrive compl&ement refroidi a la base de 1’appareii. Ce dernier procedii
est ii la fois plus expiiditif et exige moins de main-d’oeuvre.
Les charrues, les lierses, les hache-paille, les tararcs, qui etaient ex-
poses en tres-grand nombre dans los galeries de l’Autriche, n’offraient
rien de nouveau ii mentionner; les instruments grossierement faits ont