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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome I

256 EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
du Para ct de l’Amazone; son exportation, en 1871 , avait donne 21 mil- 
lions de Francs. 
Mal grd tant de ressources veritables, le Bresil n’est pas encore parvenu 
as’assurer la conüance des travailleurs en quetc d’une nouvelle patrie; des 
promesses pleines d’exageration ont engendre des mdcomptes qui, a leur 
tour, ont faussd la verile. Le Bresil n’a qu’ä adopter la politique ameri 
caine, meltre la terrc a la libre disposition de qui veut la cultiver, en assu- 
rant la subsistance du colon pour la premiere periode de defrichement, 
mettre a sa disposition de bons cbemins et des moyens d mstruction, et 
lc resullat sera le meine que dans l’Ainerique du Nord. 
XIII 
CHINE ET JAPON. 
La Chine et le Japon n’ont presente qu’un materiel agricole informe; 
c’est evidemment l’habilete manuelle qui, chez les peuples de Texti-eme 
Orient, supplde ä tout. Les charrues cbinoises et japonaises rappellent 
celles de l’antiquitd; les pressoirs sont grossiers; les norias ne pourraient 
que rivaliser avec celles des Kabyles; les oulils a main ont seuls quelque 
valeur. 
Les produits etaient plus attrayants; le Japon avait fait autour dune 
habitation de proprietaire une exposition speciale de ileurs bulbeuses; 
dans les vitrmes 011 voyait quantite de grames, du riz, etc. Des conserves 
de poissons, de poulpes, d’amfs de poisson, etc., montraient que, dans 
ces lointaines contrees, rien n’est perdu de ce qui peut servir a lalimen- 
tation. 
On aurait tort de juger de l’etat de la culture de ces contrees par letal 
arridrd de leur outillage; le progres s’y est egalement manifeste, mais 
sous une autre forme. Les cultivateurs de l’extreme Orient, qui navaient 
pas ä se preoccuper, tant s’en faut, de la question de main-d ccuvre, ont 
applique tous leurs soins au perfeclionnement de la plante-outil; ils ont 
neglige l’bomme et son travail pour s’occuper tlu travail de la nature. 
C’esl ainsi que, par le choix des vegetaux, celui des semences, ils sont 
arrives ä sullirc aux besoins d’une population surabondante, et qu’ils ont 
fait de la Chine et du Japon de veritables jardins, dont le sol ne cesse pas 
un moment de produire. Ce que la sciencc devait nous reveler dans ces 
derniers temps, l’observation, cetle observation patiente qui caracterise 
les Orientaux, le leur avait enseigne dcjiuis des siecles. Elle les a conduits 
a ne laisser perdre aucune parcelle de matiere fertihsante, a restiluei au 
sol ce qui lui etait enleve, bien plus a ne jamais se lasser de lenrichir.
	        
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