Trente-cinq medailles de progres, dont vingt—huit pour les produits
et sept pour les machines.
Quatre-vingt-une medailles de merite, dont soixante-seize pour les
produits et cinq pour les machines.
Quatre-vingt-cinq mentions honorables, dont quatre-vingt-deux pour
les produits et trois pour les machines.
Les recompenses ont etd reparties de la maniere suivante :
Cinq diplömes d’honneur pour la France; deux pour l’Algerie.
Dix-sept medailles de progres pour la France; dix pour l’Algerie; huit
pour les colonies.
Onze medailles de merite pour la France; trente pour l’Algerie; (rente-
neu f pour les colonies.
Six mentions honorables pour la France; cinquante et une pour l’Al—
gerie; vingt-huit pour les colonies.
Les considerations developpees dans le rapport de 1’honorahle M. Bou-
larel et les donnees renfermees dans la notice publice par le Minisire de
l’agriculture et le rapport de M. Heuze nous dispensent d’entrer dans une
etude detaillee sur la France. Ces documents ont mis en pleine lumiere
les ressources du pays et les moyens de les utiliscr; il no nous reste qu’ä
indiquer les enseignements plus speciaux qui nous ont paru ressortir de
1 Exposition de Vienne. Notre maleriel agricole doit etre plus soigne, les
semoirs particulieremenl devraient entrcr d’une facon bien plus large dans
la pratique journaliere. Quant a nos constructeurs, qu’ils installent dans
leurs ateliers un outillage convenahle, qu’ils aient les machines-oulils et
pratiquent la division du travail, la specialisation de la construction , qu’ils
prennent en un mol exemple sur les Anglais et les Americains, ils fcront
(out aussi bien et ä aussi hon marche. Ils devraient enfin apporter plus
de soin pour faire valoir leurs produits dans les expositions.
En ce qui concerne notre agriculture, il serait egalement convenable
de mieux etudier et ameliorer la plante-oulil, de faire un plus large
emploi des engrais complementaires; enlin d’amenager les eaux pour la
produclion methodique du poisson, et par dcssus tout pour l’arrosage
des terres et l’utilisation complete et methodique des Moments de fertilite
qu’elles charrient.
Ne l’oublions jamais, l’agriculture doit cbercher de plus en plus a s’ap-
proprier les procedes de l’industrie. Dans lecoursde ce long travail, nous
avons rnonlre que la condition du progres rdsidc dans la connaissance
intime de Ions les elemen(s de la produclion. Le moycn d’arrivcr a rette