AGRICULTURE. 
Ces terrains ont eie transformes en : 
269 
2,1/16,778 hectares pour plantes alimentaires. 
2,378,566 — pour plantes fourrageres. 
n4,o5o — pour plantes industrielles. 
Par suite de l’augmentation de nos prairies naturelles et de nos terres 
cultivees en plantes fourrageres, et a l’aide des residus fournis par les 
sucreries et les distilleries, le nombre des animaux de toute espece, qui 
en i83o etait de 44 millions, avait atteint en 1866 le chiffre de 
54 millions. 
Pourtant le nombre des moutons a diminue de 8 p. 0/0 et ditninue 
encore beaucoup, par le fait de la division de la grande propriete, du 
defrichement des bruyeres et de la mise en exploitation des terres incultes. 
Gräce a ces progres, nous pouvons consommer annuellement: 
Rocufs.. 
Vnchcs.. 
Veaux . • 
Moutons 
Agneaux 
l’orcs.. . 
654,ooo 
1,13o,ooo 
3,35o,ooo 
5,64o,ooo 
1,290,000 
4,290,000 
Nous avons en outre exportd, en 186g, pour 71,340,285 francs de 
beurre et pour 30,367,25a francs d’ceufs. 
Maintenant que, par le fait de la grande hausse des salaires industriels, 
les ouvriers consomment tous les jours de la viande, du vin, de i’alcool, 
du sucre, etc., la production moyenne du vin, qui en i85o etait de 
43 millions d’hectolitres, s’est elev4e en 1869 ä 70 millions d’hectolitres. 
La fabrication des alcools est arrivee ä 12 millions d’hectolitres, celle de 
la biere a 8 millions d’hectolitres; quant a la production du cidre, eile 
varie selon les annees, entre 4 millions et 7 millions d’hectolitres. En- 
fin, la production du sucre, qui 6tait en i85a de 75 millions de kilo— 
grammes, est aujourd’hui de 35o millions de kilogrammes. 
Certainement il y a eu progression, mais cette progression est loin 
d’etre en proportion directe avec les progres dus a la science agricole, aux 
machines perfectionnees et <i la meilleure appropriation des engrais na- 
turels et arlificiels. 
Nous sommes donc dans le vrai quand nous disons que nos revolu- 
lions, l’ignorance des populations, le non-emploi des machines agricoles 
et le rnanque d’engrais naturels et arlificiels ont maintenu l’agriculture