AGRICULTURE.
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Superphosphates (coprolithes broyes et traites par l’acide sulfurique);
Potasse ä I’etat de salin (cendre des forets).
GODE CIVIL ET CODE DE PROCEDERE.
II n’est pas jusqu’ä la loi qui n’ait arrete notre developpement agricole.
Pendant que nos gouvernants s’occupaient de faire tomber ou de diminuer
les entraves quicontenaient l’essor de notre industrie et de notre commerce,
ils oubliaient que I’agriculture subissait l’etreinte d’un ensemble de lois
restrictives.
On laissait subsister la loi de frimaire an vn, enregislrement, etc. etc.;
le Code de procedure de 1806, tarifs, frais de justice, etc. etc.; peser de
tout leur poids sur l’agriculture les charges liscales les plus onereuses, et
la loi de 1807 sur le taux de l’interet.
Tout esl encore a faire de ce cöte.
II
Maintenant que nous avons relatiS tous les faits desquels resulte l’infe-
riorite de l’agriculture par rapport ä l’industrie, examinons les moyens
propres a retabiir le niveau qui devrait exister entre elles.
Assurement, le jour oü la vapeur et Mectricitii ont ete appliquees in
dustriellement, les conditions (iconomiques de Fancien et du nouveau
monde ont completement change.
Gräce aux nombreux reseaux de routes, de canaux, de chemins de fer
qui sillonnent lEurope, gräce aux progres de toutes sortes accomplis de-
puis vingt-cmq ans, inais gräce surtout ä Fmfluence du commerce et de
1 industrie, les frontieres se sont abaissees pour livrer passage ä ce courant
irresistible qui s’appelle le trafic.
Le contact direct des peuples a largement developpe, cliez cliacun d’eux,
sa puissance d’absorption et sa force productive.
La facilit<5 des Communications a amene la multiplicite des transactions,
et la facilite des transports a conduit ä la multiplicite des Behanges.
Les produits des diverses regions, plus que suffisants autrefois pour la
consommation locale, ayant trouve des debouches nouveaux, se sont decu-
ples et ont provoque la creation de fabrications et d’industries nombreuses.
C’esl ainsi que le nord et le midi de l’Europe, relies par des voies ra
pides, apres avoir d’abord mutuellemcnt absorbe le trop-plein de leurs
produits respectifs, ont progressivement augmente le chilfre de leur pro-
duction pour le inettre k la hauteur de la demande; c’est ainsi que I’Ame-
I.