RAPPORT DE M. AD. BLAISE (DES VOSGES)-
MEWBRE Dü JURY INTERNATIONAL.
Par suite de circonstances imprevues, la täche de la 4* section du
n" groupe a etö rendue dilficile et plus theorique que pratique. Au lieu
d’avoir a etudier des produits ou des moyens de production, le Jury n’a
eu le plus souvent sous les yeux que des systemes exposes dans des livres
ou representes dans des albums, ce qui ne permettait pas plus au Jury
d’operer avec eertitude qu’au public de ratifier ou de rectifier les ddci-
sions du Jury.
Lorsque la France fit pour la premiere fois une place aux cultures dans
son Exposition universelle de 1867, eile eut grand soin de n’ouvrir le
concours qu’entre les specimens presentes, soit de plantation, soit de cul-
ture ou de tadle d’arbres fruitiers ou de vigne, que tous les hommes
spdciaux pouvaient etudier et comparer tant a ßillancourt que dans le
parc r^serve du Champ de Mars, derriere les serres d’amateurs. L’expo-
sition de Vienne n’a pas pu etre organisee d’une maniere aussi complete
et aussi pratique que celle de Paris; ce n’etait que par exception que les
methodes et leurs resullats y etaient representes materiellenient, et leur
nornbre (itait d’autant plus restreint que, la plupart des plantations ayant
ete faites dans des fosses non remblayees, celles-ci furent bientot envahies
par les eaux du Danube et rendues inaccessibles.
A raison de ces circonstances, le travail du Jury n’a eu pour base,
dans la plupart des cas relatifs a la culture de la vigne et ä l’arbori-
culture, que la notoriete publique, des notices imprirnees ou manuscrites,
ou enfin des renseignemcnts verbaux; le rapporteur prend la liberte d’y
joindre quelques observations personnelles faites en dehors du Prater.
I
CULTURE DE LA VIGNE.
En se rendant de Paris a Vienne par Dijon, Turin et Milan, on tra-