EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE.
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Los recompenses a decerner par lc Jury etaient Igs suivautes :
1° Lc diplöme d ’honneurde l’Evposition universelle de 1 870 a Vienne:
9° La medaille pour le progres;
3° La medaille pour le merite;
4° La medaille de Cooperation ;
5° Le diplöme de merite.
Avant d’aborder l’examen de l’exposition franyaise, nous conslaterons
le merite des differentes nations qui avaicnt expose dans la troisieme
seclion.
L’Autricbe elait representee de la facon la plus brillante et la plus
complete par un grand nombre d’exposants, au rnilieu desquels se deta-
cbait, en premiere ligne, le Ministere de l’agriculture, dont Texposition
forestiere, remarquablement organisee par M. le baron de Sachendorll,
professeur a l’Academie forestiere de Mariabrünn, a reuni l’unanimite des
suffrages pour l’obtention du diplöme d’honneur.
Apres eile, et sur le meme rang, on peut placer l’exposition du prince
de Schwarzemberg, dont les domaines sont admirablement amönages et
contiennent plus de 70,000 hectares de forets.
Citons encore les exposilions partielles de la llongne, du Tyrol, de la
ßolieme et de la Styrie, et celle du grand-duc Albreeht, qui renfermail
la collection la plus complete et la plus scientifique qui ait jamais ete
faite des insectes uliles ou nuisibles a l’agriculture et aux forets.
L’empire d’Allemagne a rassemble, dans une exposition collectivc, les
[»roduits foresliers des differents Etats qui le composent, et il attire par-
ticuliörement l’attention des visiteurs par I aspect imposant d’un cubc de
bois dore qui figure un lingot d’or de la valeur du revenu annuel des fo
rets de l’empire, soit a65,83i,i4o marcs d’argent pour 1/1,1 54,3(j2
hectares, ce qui represente un produit de 18,80 marcs parhectare, en-
viron 93 fr. 5o cent. Mais, en laissant de cöte toutes ces clioses d’une
apparence un peu trop theatrale sans doute, il en est d’autres qui
peuvent, a bon droit, meriter des eloges; notamment, tont ce qui a trait
a la demonstration de la sylviculture et des Sciences qui s’y rattachent est
l'ait avec un soin et une pröcision remarquables. Toutes les möthodes
d’instruction, soit qu’elles se spöcialisent comme dans les academies fores-
tieres, ou qu’elles se generalisent comme dans les ecoles primaires, sont,
en Allemagnc, l’objet de perfectionnements constants, et on ne peut sc