La difference entre ces deux totaux, soit 1,467,327 hectares, repre-
sente donc i’accroissement des cultures c6r4ales pendant l’espace de vingt-
deux ans.
La culture des plantes fourrageres a eprouv6 aussi des cliangements qui
attestent un veritable progres agricole. Ces plantes, en i84o, etaient
cultiveessur 1,608,662 hectares; en 1869, eilesen occupaient 3,i59,071,
soit une augmentation de i,55o,4og hectares. Si l’on ajoute a cette der-
niere superficie l’extension donnde aux prairies naturelles pendant la
meme periode, on constate que les surfaces destinees a assurer l’existence
du betail s’est accrue, au total, de 9,373,458 hectares.
Voiciles surfaces que couvrent les prairies arlificielles, les prairies na
turelles et les pacages:
lidgion 1
de l’olivier.
du mai's. . .
du sarrasin.
des päturages.
des Jjniyercs..
des pommiers.
du mdrinos .
du houblon.
de l’dpicda.
PRAIRIES
artificielles.
Hectares.
163,695
228,781
332,7^7
81,747
3o6,i2o
63o,586
478,293
194,877
278,075
PRAIRIES
naturelles.
Hectares.
166,525
698,225
716,959
686,606
487,791
386,256
206,196
39£M 2 7
717,742
Hectares.
1,559,552
i,554.o42
982,692
986,878
255,838
108,3i8
226,408
88,801
73i,8oq
Les plantes industrielles occupent une surface de 689,480 hectares.
Cette superficie a augmente, au total, de i84o a 1869, de i5o,48o hec
tares.
En additionnant les nouvelles surfaces occupees par les plantes agricoles,
on constate l’augmentation totale suivante :
I alimentaires 1,463,327
fourrageres 2,373,568
industrielles i5o,48o
Soit 1 hectare en fourrage pour 1 hectare occupd par des plantes epui-
santes.
11 r
ANIMAUX DOMESTIQUES.
Les animaux domestiques s’elevaient, en 1866, a 54,865,996. Voici le